L’association Mifama a organisé une conférence de presse hier au Live Hôtel Andavamamba pour faire connaître ses activités, mais surtout pour développer le projet « Chance égale à l’éducation » qu’elle voudrait mettre en place à Tanà et dans les régions.
Cela fait maintenant plus de 10 ans que les membres de l’association Mifama ont commencé à se regrouper pour capitaliser leurs connaissances et leurs relationnels pour aider les plus vulnérables à travers les diverses régions de la Grande Ile. Ils ont ainsi sillonné les régions Analanjirofo, Est, Sud Est, Betsiboka, Boeny, Diana… pour constater de visu les réels besoins de la population. Et puis, depuis près de 6 mois maintenant, ils se sont enfin constitués légalement, formant l’association Mifama ou Miasa ho amin’ny Fampandrosoana an’i Madagasikara. Mifama a ainsi défini 9 grands axes d’intervention principalement orientés sur la participation citoyenne pour le développement. Elle œuvre ainsi dans plusieurs domaines dont la bonne gouvernance, les droits humains, la santé publique, l’approche Genre, le tout en adéquation avec l’environnement et les coutumes des populations locales. Ayant enfin été légalement constitué, l’association Mifama met en place le projet « Chance égale à l’éducation », qui comporte 3 volets : Insertion ou accessibilité des enfants de 6 à 10 ans à l’école primaire, à travers 14 écoles à Tanà, où 5 élèves par école en classe de T1 sont pris en charge par le programme. Puis la réinsertion des enfants de 11 à 15 ans suivant le projet ASAMA, avec un taux de réussite élevé de 57 élèves sur 60 inscrits. Enfin la formation professionnelle pour les jeunes de 16 à 18 ans. La particularité de ce programme réside dans l’implication des parents, qui sont aidés à se fédérer et à se formaliser pour gagner beaucoup plus d’argent, ainsi de pouvoir soutenir leurs enfants plus longtemps à l’école.
Anjara Rasoanaivo