Les Ankoay sont de retour au pays. En plus de la 14e place mondiale et du titre de meilleur scorer de Mathias M’Madi, les Ankoay sont rentrés avec une expérience et une ambition internationale des joueurs. Les coaches, qui n’étaient pas sous les feux des projecteurs, sont les travailleurs de l’ombre, acteurs majeurs de ces prestations des Ankoay. Ils ont accepté de partager leur expérience et vécu lors de la compétition.
Aimé Randria dit Mémé
« L’organisation de l’équipe devrait être améliorée »
« Pour une première participation, nous n’avons pas démérité et avons acquis une précieuse expérience. Les deux équipes africaines ont enregistré deux victoires. Le basket évolue et les Etats-Unis qui sont les maîtres de la discipline ont fini quatrième, tandis que l’Espagne et la France sont les deux finalistes. Nous avons relevé de nombreuses lacunes lors de cette participation, que nous devrons corriger à l’avenir. La Coupe du monde est de haut niveau. Du côté de l’organisation, des efforts doivent être fournis tant dans la gestion de l’équipe que dans l’entraînement. Nous ne sommes que trois dans le staff technique, un entraîneur, une assistante et un médecin, ce qui n’est pas du tout comparable aux autres équipes qui comptent au moins 8 personnes. La préparation n’était pas à la hauteur de l’événement. La taille n’était pas vraiment un problème, car nous avons des joueurs de gabarit. Nous avons tiré des leçons de cette Coupe du monde».
Malalatiana Razazarohavana
« Le basket malgache a besoin d’une stratégie efficace dès la base »
«Terminer 14e sur 16 est déjà un grand pas pour le basketball malgache lors de sa première participation à une Coupe du monde. Nous reconnaissons qu’il y a un écart de niveau. La Coupe du monde se situe à un niveau supérieur, c’est du haut niveau. Nous avons appris beaucoup de choses sur place. Le basketball malgache a besoin d’une stratégie technique et tactique efficace dès le niveau de base pour former des joueurs de classe mondiale. Le basketball malgache a du potentiel, mais il reste encore beaucoup à faire pour rivaliser avec les autres équipes participantes. Dans le basketball, il n’y a pas de différence entre un entraîneur pour les femmes et les hommes ; ce qui compte, c’est la passion et l’amour pour cette discipline. Si ces deux éléments nous guident, tout se passe naturellement».
T.H