Des personnalités politiques issues des différentes ethnies de la zone littorale du sud-est du pays s’immiscent dans le cas de Joslina Tsaboto, directrice générale par intérim de la Caisse nationale de prévoyance sociale. Elles réclament la libération « immédiate » de ce haut responsable de la Cnaps et non moins dignitaire de cette région. « Nous revendiquons l’arrêt immédiat de toutes poursuites à l’encontre de la native de notre région Joslina Tsaboto », déclarent unanimement les différents politiciens du « grand sud-est » qui ont réuni la presse hier à Tsimbazaza. Ils déplorent une situation de deux poids deux mesures entre les hauts fonctionnaires dans le pays et regrettent que « la » leur soit victime de l’emprise d’un sentiment de discrimination. « On se demande si Joslina Tsaboto a tort à cause de son origine, de sa couleur de peau ou de son ethnie », déplorent les Auguste Paraina, Victor Manantsoa, Tabera Randriamanantsoa, Benja Andriantsizehena et consorts. Pour eux, Joslina Tsaboto, qui est actuellement en détention préventive, est « victime d’injustice ».
Rija R.