Le plus jeune candidat inscrit au baccalauréat est âgé de 10 ans. Concernant les sujets d’examen, ils seront placés sous haute surveillance afin de prévenir une éventuelle fuite.
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) a dévoilé hier le nombre définitif des candidats inscrits au baccalauréat 2023. 215 630 candidats sont enregistrés sur tout le territoire national, soit une hausse de 12% par rapport à la précédente session. Le plus jeune candidat, âgé à peine de 10 ans, est inscrit en série A2 si le doyen en a 68 et est inscrit en série C. Pour le moment, le ministère s’est abstenu de dévoiler les informations sur ces deux candidats. Pour le baccalauréat général, c’est dans la série A2 que l’on enregistre le plus grand nombre de candidats avec 127 846 inscrits , 10 036 pour la série A1, 14 022 pour la série L , 1 840 pour la série C , 28 346 pour la série D, 13 151 pour la série S et 9 426 pour la série OSE. Pour la Technique, le baccalauréat professionnel enregistre 10 353 candidats et 610 pour la technologie. Ils sont répartis dans 164 centres d’examen et 410 établissements. « Cinq nouveaux centres d’examen seront ouverts pour cette session dont deux à Toliara, idem pour Mahajanga et un autre pour Antananarivo », précise le directeur général de l’enseignement supérieur auprès du MESUPRES, Jean François Rajaonarison.
Sécurisation
Les sujets du baccalauréat sont placés sous haute surveillance afin de prévenir une éventuelle fuite. Les éléments de la gendarmerie nationale et de la police nationale ont été mobilisés depuis le conclave, c’est-à-dire la conception des sujets jusqu’à la transcription des notes, une étape précédant la publication des résultats. Steve Patrick Rabotomanasa, directeur de la cellule anti-corruption auprès du MESUPRES a tenu à préciser que le ministère travaille en étroite collaboration avec les forces de l’ordre pour identifier les fausses copies de sujets qui circulent sur les réseaux sociaux. Le commandant du groupement de la gendarmerie Analamanga, Tojo Ramilijaona quant à lui, a invité les parents et les candidats à ne pas tomber dans les mailles du filet des escrocs sur les réseaux sociaux comme ce fut déjà le cas pour le BEPC.
Narindra Rakotobe