Les abonnés de la Jirama broient du noir. Ils ont vécu durant ce week-end des heures sombres avec un délestage à répétition qui a sévi pratiquement dans tous les quartiers de la Capitale.
Sortir du tunnel du délestage
Coupure tournante, problème technique, délestage… Quel que soit le qualificatif que la Jirama donne à ce phénomène, le résultat est le même, en ce sens que la vie socio-économique des citoyens est perturbée à l’extrême. Pour preuve, on n’arrive pratiquement plus à recharger un téléphone portable à 100% durant une nuit en raison de longues coupures à répétition. Plus grave encore, beaucoup d’activités économiques sont fortement pénalisées. Alors que les grandes sociétés capables de s’offrir des groupes électrogènes voient leurs charges fortement augmentées par l’achat de gasoil, les micro, petites et moyennes entreprises ne fonctionnent plus, pour la plupart, que la moitié du temps. Les salons de coiffure, qui sont pourtant des activités très répandues en milieu urbain, sont par exemple les plus touchés. Et il n’y a pas que les coiffeuses et esthéticiennes qui subissent de plein fouet les effets néfastes du délestage. Les petites unités informelles qui prolifèrent dans les quartiers utilisent l’électricité de la Jirama pour survivre. Mais la société d’électricité est littéralement en train de leur couper les vivres en leur privant à longueur de journée de ce précieux élément de survie qu’est le courant électrique. Même en milieu rural, le délestage fait aussi des ravages. Pour ne citer que le cas des producteurs laitiers qui accumulent les pertes consécutives à la rupture du système de refroidissement du lait, un produit particulièrement périssable. Bref, la situation est particulièrement préoccupante et appelle à des solutions urgentes. Des solutions qui ne seront évidemment pas faciles à mettre en œuvre, tant la Jirama est tombée dans un gouffre profond, notamment pour avoir fonctionné à perte pendant de longues années et obligée de survivre à coup de subventions de l’Etat. Il reste à savoir si le manager chargé du redressement que l’Etat entend recruter prochainement, trouvera la solution miracle pour sortir la Jirama, et les usagers avec, du tunnel du délestage.
R.Edmond.
le temps que ce dirigeant de recouvrements impayés (ce qui est une aberrance pour tout régime digne de ce nom), il y a une nouvelle élection qui verra surement un changement de dirigeants dans cette Jirama ( qui ne porte plus que le nom d’un service régalient de L’Etat), les bougies et la galère continuera!
Un manager de redressement qui va se goinfrer ?