Après avoir sillonné la Grande ile, le patron du parti Malagasy Miara-Miainga a pris sa décision. Pour la prochaine course à la présidentielle, il sera de la partie.
“Nous avons le devoir de remettre Madagascar dans le droit chemin”. Ce sont les premiers mots du président national du parti Malagasy Miara-Miainga (MMM), Hajo Andrianainarivelo durant une cérémonie particulière qui s’est déroulée hier, à Ankerana, durant laquelle il a annoncé sa candidature pour la prochaine élection présidentielle. « Le congrès national du parti MMM a pris une grande décision », a-t-il soutenu. En effet Hajo Andrianainarivelo a toujours avancé que son avenir politique dépend du congrès national du MMM. « Aujourd’hui, 31 juillet 2023, je pris pour moi la décision de mon parti. Je déclare officiellement ma candidature pour l’élection présidentielle 2023 », a ainsi déclaré l’ancien ministre avant d’indiquer que « la participation aux élections est un respect des normes démocratiques. Mais cela exige également le respect des lois et de toutes les normes dans l’organisation des élections ».
Congrès régionaux
Après son divorce avec le régime Rajoelina, la candidature de Hajo Andrianainarivelo est tout à fait prévisible. Le MMM est l’un des rares partis qui a pu effectuer tous ses congrès régionaux. En un an et demi, le parti a pu visiter les 23 régions de la Grande Ile. Durant ses tournées, le numéro Un du MMM n’a jamais caché sa déception par rapport à la situation dans laquelle le pays se trouve. Outre ses convictions personnelles, c’est également à travers les plaintes, les mal-êtres et l’amertume de la population qu’il a bâti sa candidature. « Vous ne m’avez pas ménagé quand vous m’avez partagé votre vision de ces cinq ans passés. Vous m’avez fait part de votre souffrance par rapport à la difficulté quotidienne, votre crainte concernant l’avenir de vos enfants », a-t-il lâché tout en ajoutant qu’ « à partir de cet instant, il n’est plus seulement le candidat du MMM mais de tous les Malgaches ».
Expériences
En tout cas, Hajo Andrianainarivelo n’est pas à sa première participation. Lors de la présidentielle de 2013, il était arrivé troisième avec 476 153 voix, ce qui lui a permis de dépasser la barre de 10%. L’ancien ministre s’est d’ailleurs toujours comporté comme un challenger sérieux pour la course à Iavoloha. Disposant d’une base solide, le parti de Hajo Andrianainarivelo a fait preuve d’une maturité idéologique et doctrinale. Appartenant à l’International Democrate Centriste (IDC), Hajo Andrianainarivelo misera certainement sur ses expériences. En effet, âgé de 56 ans, il gravit petit à petit les échelons. Il était déjà à la tête d’une commune rurale durant plus d’un mandat. Ces dernières années, après avoir occupé le poste de Vice-Premier ministre durant la Transition, il est trois fois ministre. Après Marc Ravalomanana, Auguste Paraina, Masy Goulamaly, il est le quatrième candidat déclaré pour la prochaine présidentielle.
Bonne gouvernance
« Nous sommes responsables et prêts avec un programme déjà au point », a-t-il enchaîné. Afin de redresser au plus vite le pays, Hajo Andrianainarivelo et son équipe sont déjà prêts. « Nous nous donnerons comme priorité d’instaurer une décentralisation qui protège les personnes et veille au développement de chaque région », a-t-il poursuivi. Outre ce point, le numéro Un du MMM veut également œuvrer pour l’amélioration du niveau de vie de la population, dans les villes comme dans les campagnes. L’éducation et l’enseignement se trouvent aussi parmi ses premières préoccupations, tout comme la restauration de l’Etat de droit afin de gagner la confiance des investisseurs nationaux mais aussi étrangers. « Nous allons mettre fin à l’utilisation du pouvoir public à des fin personnelle ou pour l’intérêt de quelques individus », a-t-il terminé. Les défis ne manquent pas mais avant de les surmonter Hajo Andrianainarivelo devrait passer par l’épreuve des urnes.
Julien R.
Il a vraiment osé le bougre!
Il n’a pas honte du tout de son bilan catastrophique depuis 2009 en tant que ministre d’aménagement de territoire, travaux public, décentralisation.
Que font les juges et les journalistes?
C’est toi pauvre C.. qui doit vite fait voir un psy . Non seulement tu es une » vendue » mais en plus tu as toujours la » bouche peine » après tes sucettes chez le DJ ! Ce candidat au moins a des cervelles que le bac moins 3 de tes branlettes …
Rectificatif : la bouche PLEINE !
Il y a quand même beaucoup d’argent public englouti durant sa responsabilité mais ZERO RESULTAT.
Qu’il s’explique devant les juges d’abord
Pour les observateurs, Mr. Le ministre a bien été élevé dans le sérail ; particulièrement, celui de l’opposition ,du baroudeur.
Il arrive ici en position affaiblie par le départ de son parti de quelques cadres et têtes pensantes de son équipe.
Quand à la ritournelle décentralisation, c’est un beau slogan, un miroir aux alouettes Une décentralisation nécessite obligatoirement une maturité et une infrastructure adéquate. Sans exclure les hommes à la mentalité adaptée.
Des argumentaires désabusés par une défaite annoncée de Rainilainga ramassant des faux-fuyants face à un candidat coriace et crédible . Un challenger plus que sérieux et un seul indicateur : l’implantation territoriale par ces congrès régionaux . Le mur de Jericho de Rainilainga vacille et le lambo sauvage Douglas retrouvera sa tanière ., J’aime !
EFA MISOLELAKA BE AN’IO HAJO IO KOA IANAO ARY MBA TAIZA HONO NY VOLA AZON’IO FA KIRARO MIVILANA IZAY NO FANAOVANY TALOHA ?????