Le coût de production des éleveurs connaîtra une baisse tout en assurant une rentabilité économique.
Le Gumboro, le Newcastle et la bronchite infectueuse. Telles sont les maladies courantes qui affectent le secteur avicole à Madagascar. « Le taux de mortalité du cheptel peut s’élever jusqu’à 100% sans le traitement efficace de ces maladies pour ne citer que la peste. Mais nous avons apporté une solution pour les éleveurs en produisant un poussin dénommé «king » qui est immunisé de toutes ces maladies courantes dès la sortie au couvoir », a évoqué Benoît Ning, le directeur des Opérations d’Avitech lors de la conférence sur le lancement de ce nouveau poussin hier à l’Alliance Française à Andavamba.
150 000 poussins par semaine. A cet effet, «les éleveurs n’ont plus besoin de faire un rappel de vaccin au cours de l’élevage de poulet de chair. Ils sont également libérés de toutes les tâches difficiles telles que le transport dans les conditions optimales des vaccins et la vaccination proprement dite de tout le cheptel pouvant contenir jusqu’à 1 000 têtes », a-t-il poursuivi. Dans la foulée, les techniciens du groupe Avitech assurent le suivi sur le terrain et l’assistance technique gratuits pour tous ses clients et partenaires qui pratiquent l’élevage de poussin « king ». Et parlant de la production du groupe, cela varie en fonction de la demande sur le marché. « Durant le pic de vente comme en cette période, on peut livrer jusqu’à 150 000 poussins « King » par semaine », a-t-il enchaîné.
Rentabilité économique. Par ailleurs, nombreux sont les avantages tirés de l’élevage de ce poussin « King ». A titre d’illustration, « la rentabilité économique est assurée mais à condition que les éleveurs respectent bien les normes en matière de conduite d’élevage y compris la sécurité sanitaire et l’alimentation des volailles. Leur coût de production connaîtra sûrement une baisse étant donné qu’ils n’ont plus besoin d’acheter 1 000 doses de vaccins, entre autres. Et puisque le cheptel de poulet de chair est bien protégé contre ces maladies courantes, ce qui facilite leur croissance rapide. A partir de 35 jours, on peut obtenir un poids vif de 1,7 à 2 kg », a soulevé Vololona Andriamanantenasoa, le responsable de communication du groupe Avitech/LFL/Farmshop. La formation et le renforcement de capacité des éleveurs fournis par le groupe constituent également sa particularité. Une vague de formation se tiendra dès la semaine prochaine en partenariat avec le ministère de tutelle, sans oublier la formation de techniciens spécialisés en aviculture au sein de l’Avischool.
Navalona R.
