« Plusieurs militaires sont prêts à me défendre en cas d’arrestation ». C’est ce qu’a déclaré hier le Général Camille Albert Vital. Et lui de laisser entendre au passage que parmi les militaires qui lui ont contacté à la suite des rumeurs sur l’existence d’un mandat d’arrêt lancé contre lui, figurent quatre Officiers supérieurs et plusieurs Sous-officiers. Cependant, le candidat du « Hiaraka Isika » n’a pas voulu préciser si ces Officiers supérieurs occupent un poste de Commandement ou non. L’on sait que seuls les responsables de Commandement peuvent mobiliser les hommes de troupes et les militaires au niveau des casernes. En tout cas, si l’on se réfère à cette déclaration du Général Camille Albert Vital, cette affaire pourrait compromettre le processus de sortie de crise qui semble actuellement en bonne voie après les élections jumelées de vendredi dernier dont l’organisation a d’ailleurs été félicitée par l’ensemble des observateurs internationaux. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à Ankorondrano, le Chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne, Maria Muniz de Urquiza a annoncé que cette interdiction de sortie contre Vital est « regrettable ». Si l’on se réfère à ce qu’a déclaré hier l’ex-Premier ministre de la HAT, le risque d’affrontement entre militaires pro-HAT qui vont procéder à l’arrestation et les pro-Vital n’est également pas à écarter.
Davis R