Il n’y a pas de développement économique du territoire sans sécurité. C’est dans cette optique que le programme MATOY, dans la région du Menabe, a tenu à apporter sa contribution.
4 points. « Le programme MATOY dans la région du Menabe contribue en 4 points dans la lutte contre l’insécurité » a expliqué Raobelison Denis, Coordonnateur régional. Le premier point consiste à collaborer avec les autorités locaux, en l’occurrence l’OMC (Organisme Mixte de Conception) présidé par le chef de district de Miandrivazo où se trouve l’OPCI Fivoarana, zone d’intervention du programme, dans l’appui à l’élaboration de la stratégie d’autodéfense villageoise à travers la mise en application des « dina ». Le deuxième point se rapporte à une convention de partenariat entre MATOY et AIRTEL-MONEY à travers le « mobile banking » pour la sécurisation des transferts d’argent à travers la BOA effectués entre les opérateurs économiques et les petits producteurs locaux d’haricots. Un compacteur et des petits matériels ont été remis à l’OPCI Fivoarana pour l’entretien périodique de ces routes moyennant un droit de péage des usagers. Un comité a été créé sur la gestion et l’entretien des routes, a assuré Raobelison Denis.
Contrats. La troisième action est la réhabilitation des routes en mauvais état pour faciliter la circulation des personnes et des biens et surtout, les produits dans les localités enclavées. Pour le 4e point, le programme MATOY en partenariat avec le FRDA (Fonds Régional de Développement Agricole » a octroyé à l’OPCI Fivoarana, 6 motoculteurs pour l’évacuation des produits. Des contrats ont été conclus entre l’OPCI « Fivoarana » et les petits producteurs pour la vente à crédit de ces motoculteurs selon le système de « leasing » qui, à la fois permet aux producteurs de procéder à la mécanisation agricole, pour une augmentation de superficie et de rendement agricole. Etant donné qu’avec le phénomène « dahalo », il n’existe plus assez de bœufs pour les travaux de champ.
Chan-Mouie Jean Anastase
