La préparation des élections reste l’une des premières préoccupations de l’OMC. Il tient à ce que cela se déroule dans un climat d’apaisement.
4 heures. C’est la durée de la réunion de l’Organe mixte de conception au niveau national (OMC-Nat) qui s’est tenue hier, au palais de la Primature Mahazoarivo. Si durant la première heure, des représentants de la Commission Électorale Nationale Indépendante ont pris part à la rencontre, les trois heures restantes ont été réservées aux membres de l’OMC-NAT avec le Premier ministre Christian Ntsay à sa tête. « Nous avançons dans le processus électoral pour le scrutin du 9 novembre », a d’ailleurs confié le locataire de Mahazoarivo, le Premier ministre Christian Ntsay, à la tête du gouvernement collégial, qui assure les fonctions de chef de l’Etat par intérim, en marge de cette réunion. Il a également soutenu que « c’est uniquement par la voie des urnes qu’on pourra avoir un président de la République en janvier ». Le ministre de la Défense nationale, le général Josoa Rakotoarijaona, le ministre de la Sécurité publique, l’inspecteur Général de Police Rodellys Fanomezantsoa Randrianarison, le Secrétaire d’Etat en charge de la Gendarmerie, le général Serge Gellé et la ministre des Affaires étrangères, Yvette Sylla ont tous été présents à cet événement d’une importance particulière avec les tensions politiques qui deviennent de plus en plus vives.
Sécurité. En effet, du côté de l’opposition, on essaye de mettre toutes les entités en charge de la préparation des élections sous la pression. Durant seulement cette semaine, ils ont opéré au moins trois sorties médiatiques afin de dénoncer les non-respects des lois concernant les dernières décisions de la Haute Cour Constitutionnelle, surtout la mise en place du gouvernement collégial. « Nous ne subissons aucune pression », a rétorqué le chef du gouvernement qui invite tous les candidats à respecter les lois mais également à privilégier le débat démocratique. « Nous avons examiné les organisations pour assurer la sécurité avant, pendant et après l’élection », a-t-il continué. Apparemment, l’actuel homme fort du pays exclut toute forme de régime extra constitutionnel. « Tout est déjà en place et la présidentielle se tiendra bien le 9 novembre », a-t-il ajouté. Balayant ainsi tous les espoirs de ceux qui font des forcings afin de mettre en place un gouvernement provisoire ou bien le report du scrutin.
Responsabilité
Afin d’assurer un climat électoral favorable, le chef du gouvernement met tout le monde, surtout les acteurs politiques, devant leurs responsabilités. Il a même lancé un appel aux hommes politiques et aux candidats à la présidentielle. « Ce n’est pas le moment de provoquer des troubles et de diviser les Malgaches », a-t-il soutenu avant d’enchaîner que « la politique constitue le lieu de compétition des hommes politiques. Il existe des textes et des lois que la population malgache, et surtout les hommes politiques, doivent respecter ». Selon le numéro Un de Mahazoarivo, la responsabilité des hommes politiques et des candidats est garante de l’apaisement. Force est de constater que malgré toutes les gesticulations des partis de l’opposition et des candidats qui contestent certaines décisions de la HCC, l’OMC/Nat reste convaincu qu’il n’y a que par la voie des urnes que nous pourrons avoir un président de la République au mois de janvier.
Julien R.
Effectivement tout doit être fait pour le stabilité politique de l’état
Qu’il fout là cet usurpateur dont la nomination de ce gouvernement collégial par cette HCC » inféodée » n’a aucune valeur de légalité et de légitimité . Déjà « trier » les journalistes à l’entrée par lui-même afin d’ obtenir des informations lors de cette réunion est inacceptable et c’est la marque de fabrique de ce régime qui n’a pas le sens de la démocratie et de l’état de droit .
ERRATUM : qu’est-ce qu’il fout là …