Un homme de 29 ans impliqué dans le cambriolage d’une église dans le district d’Ankazobe a été appréhendé par la gendarmerie à Ambohimangakely le lundi 18 septembre. Les forces de l’ordre ont collaboré avec la population, toujours disposée à signaler aux autorités de sécurité toute activité suspecte dans la société. Lors d’une patrouille nocturne dans le fokontany de Behitsy, commune d’Ambohimangakely, les forces de l’ordre ont reçu des informations d’une personne bien intentionnée concernant un individu au comportement inquiétant qui résidait dans la localité depuis un mois. Cet individu avait l’air d’un fugitif en quête de refuge. Ayant observé ses agissements pendant un mois, les habitants du village ont décidé d’alerter les autorités. Quatre gendarmes ont répondu à l’appel et se sont rendus sur les lieux. Après avoir repéré les endroits fréquentés par l’individu, les forces de l’ordre ont réussi à le localiser. L’enquête a révélé que cet homme âgé de 29 ans, originaire du fokontany de Tsimiamboholahy, commune de Fihaonana, était en fuite après avoir cambriolé un édifice religieux dans la commune susmentionnée, dans le district d’Ankazobe, au mois de juillet dernier. Les cambrioleurs avaient volé les portes métalliques de l’église FJKM Ankazotsara.
Ankazobe
Suite à cette saisie, la brigade de la gendarmerie de Fihaonana a ouvert une enquête sur le vol. Le présumé cambrioleur a été remis à la brigade de Fihaonana pour la poursuite de l’enquête dès le lendemain de son arrestation. Il a reconnu sa culpabilité dans le cambriolage et a révélé l’identité de ses complices. Trois autres personnes qui avaient directement participé au cambriolage ont été arrêtées. Toutes résident dans la commune susmentionnée. Lors de leur interrogatoire, les suspects ont rapidement désigné la personne à qui ils avaient vendu les objets volés. Cette personne, également résidente à Fihaonana, est une femme. Les portes métalliques ont été retrouvées chez elle. Ainsi, ce sont cinq personnes qui sont impliquées dans cette affaire. Les suspects ont été placés en garde à vue à la brigade de Fihaonana et devront être déférés devant le parquet du tribunal de première instance d’Ankazobe.
T.M