Les efforts entrepris par le collectif des candidats pourraient paraître vains pour les contempteurs, mais malgré les difficultés auxquelles ils se heurtent, ils ne baissent pas les bras. Les marches qu’ils ont organisées hier, même si elles ont été stoppées par les jets de gaz lacrymogène, ont été fructueuses. Le rang des gens qui les soutiennent a grossi et leur rencontre avec le FFKM, hier en fin d’après-midi, les a confortés dans leur démarche.
Un mouvement qui n’est pas prêt de s’arrêter
Le Collectif des candidats, hier, a cherché à éviter toute confrontation avec les forces de l’ordre qui les attendaient de pied ferme. Ces dernières ont bouclé tous les accès menant à la Place du 13 mai, faisant place nette dans les rues et obligeant les commerçants à fermer leur devanture. Les candidats ont commencé leur marche en fin de matinée, montant la rue longeant le collège St-Michel puis se dirigeant vers Amparibe. Ils n’étaient accompagnés que d’une poignée de supporters, provoquant les remarques sarcastiques de certains observateurs. La comparaison avec le millier de partisans d’Andry Rajoelina, réunis au même moment à l’Arena Ivandry, n’était pas à leur avantage. Mais comme l’a fait remarquer l’un des membres du collectif, ce rassemblement s’est tenu sans avoir été perturbé par les forces de l’ordre. Mais comme pour répondre à ces remarques, une immense foule, au premier rang de laquelle se trouvaient les députés, est arrivée et après une brève concertation, il a été décidé de revenir vers Mahamasina. Le cortège s’est dirigé vers le tribunal d’Anosy. Les forces de l’ordre ont été obligées de se réorganiser et une partie d’entre elles s’est positionnée devant la Radio Nationale. Des éléments se sont placés dans la rue menant au Palais de justice. Ils ont ensuite lancé des grenades lacrymogène pour disperser les manifestants. Le collectif des candidats a décidé de mettre fin à la manifestation. Il a répondu à l’appel du FFKM qui avait dans la matinée publié un communiqué demandant aux acteurs politiques de faire preuve d’esprit de tolérance. A l’issue de la rencontre avec les chefs d’église. aucun commentaire n’a été fait, mais le mouvement initié par les candidats continue.
Patrice RABE
Analyse objective et non partisane . Sur les sarcasmes des couillons et autres abrutis que le FILOU Taloha fasse quitter sur la place du 13 mai ces Herim-pamoretana et on verra bien l’affluence !
Sauf défaut de Réalisme ;
Gonfler la dimension et le champ d’action qu ‘on souhaite accorder au collectif des chefs d’églises ;
Lui attribuer un classement quasi institutionnel dans l’esprit de biens de gens.
Confondre ou exagérer son rôle spirituel avec celui de pontife politique jusqu’ à déborder sur un champ ne pouvant être ni de son ressort ni lui être contrôlable, donne un risque de dérapage incontestable et accentue l’ imbroglio politique devenu une brouille infernale aujourd’hui.
Maître des ouailles et des troupeaux ,aux chefs d’églises de rester Maîtres de l’unité.
Sauf défaut de réalisme ;
Accorder au collectif des chefs d’églises une place hiérarchique dont il n’a pas vocation ni autorité ne peut que faire d ‘un imbroglio politique une brouille sociale inextricable.
Le fait de dire: Que la paix soit avec vous ! N’exclut aucunement le port de sagaie sous le manteau.
Bien garder ouailles et troupeaux dans les limites des aires culturo- spirituelles et sans empiétements sur les plates-bandes des autres institutions fera de tout un chacun le maître de son propre clocher .
Le maître spirituel.