Une population galopante. C’est comment on qualifie la situation de l’évolution démographique dans la Grande île. Avec un taux d’accroissement annuel moyen de 3,01%, le pays devrait observer une augmentation entraînant l’effectif de sa population à plus de 35 millions à l’horizon 2030. Soit, une population estimée à 86 millions en 2063. Si la population, et par ricochet le capital humain, constitue une richesse, ce fort taux d’accroissement pourrait être problématique. Notamment, lorsque l’on sait qu’actuellement, le pays est loin d’avoir atteint un dividende démographique. C’est-à-dire, « une situation d’accroissement économique tirée des changements dans la structure d’âge de la population ». Cela correspond concrètement à une « phase dans laquelle la part de la population en âge de travailler que le pays supporte est plus importante que la part des citoyens dont l’âge ne leur permet pas encore ou plus de travailler ». Des efforts ont été menés dans cette optique d’amorcer le développement par la population. En 2019, Madagascar a dévoilé une feuille de route du dividende démographique qui renferme 28 piliers devant permettre au pays de stimuler sa croissance. Ces efforts ont été suivis de l’engagement du gouvernement malgache à prendre de nouvelles mesures à faire prioriser le dividende comme « moyen de réduire les inégalités et la pauvreté, de surmonter l’insécurité alimentaire et d’améliorer les conditions de vie dans tout le pays ».
José Belalahy
Toujours aussi pauvres en tout, arriérés en terme de croyance, pas très pragmatiques, toujours attachés au tribalisme qu’on devrait abolir.
Bref, on n’avance pas quoi. En Afrique, on sera parmi les derniers si cela continue comme cela.