La campagne électorale s’ouvre officiellement aujourd’hui et le candidat n°3 entend agir sans se laisser perturber par les manifestations organisées par le Collectif des candidats. Il l’entame aujourd’hui en allant dans le Nord de la Grande île pendant que ses adversaires vont se rendre avec leurs sympathisants sur la Place du 13 mai. Ces derniers ont décidé de ne pas respecter l’agenda officiel établi par la CENI et de continuer leurs revendications.
Une campagne électorale dans un climat délétère
Le candidat Andry Rajoelina agit comme si de rien n’était. Il ne veut pas tenir compte de l’ampleur des manifestations qui se sont déroulées tout au long de la semaine dispersant les manifestants à coups de grenades lacrymogènes et en utilisant des balles en caoutchouc. Il ne s’est pas interrogé sur la raison pour laquelle cette population a quand même voulu continuer à suivre les membres du Collectif des candidats. Ni les blessures ni les effets des gaz incapacitants ne les ont dissuadés. L’ancien président est fort de son bon droit. Les descentes dans la rue ayant été interdites, l’intervention des forces de l’ordre a lieu tout à fait légalement. La perception de leur attitude par l’opinion semble avoir totalement changé. Les appels à l’apaisement et au dialogue qui se multiplient les laissent de marbre. Le président sortant et son équipe ont une machine électorale bien huilée. Ils sont sûrs que rien ne va faire dérailler le TGV en marche. Cependant, le climat dans lequel ils vont accomplir leur périple est loin d’être serein, il est même délétère. Les manifestations continuent dans la Capitale mais également dans les faritany. Elles se déroulent de manière pacifique. Les échos de leur répression ternissent considérablement l’image de chef d’État que le candidat n°3 veut véhiculer. Il fonce bille en tête et ne veut pas écouter les interpellations. Lui et ses partisans ont décidé d’ignorer ceux qu’ils traitent de perturbateurs et continuent sur la voie qu’ils ont tracée envers et contre tout.
Patrice RABE
C’est une question de vie ou de mort pour ce régime mafieux . C’est dans l’ordre normal des choses . Mais CEAUSESCU en Roumanie ou ALI BONGO au Gabon empêtrés dans un carcan de popularité illusoire ont payé au prix fort leurs dérives dictatoriales . Rainilainga justement dans la peau d’un mégalomane délirait encore devant des jeunes sur ses soi-disant indications divines pour la construction d’un palais des louanges en érigeant une croix imposante . Le peuple Malgache ne va quand même pas laisser revenir au pouvoir un trafiquant de bois de rose , un traitre à la nation , un fraudeur , un usurpateur et ….un FOU !
Vouloir une chose et préconiser son contraire est une pirouette peu aisée.
La pirouette d’un faux-cul c’est justement défendre l’indéfendable face au pouvoir du mal ! J’aime …
Na handavaka ny lanitra aza Cedric tsy ho tafaverina intsony! Mahazo mody any Frantsa tanindrazany izy