Gaël Monfils confirme son retour à son meilleur niveau en remportant l’Open de Stockholm. Mais il a dû donner le meilleur de lui-même en finale face à l’étonnant Pavel Kotov (4-6, 7-6 [6], 6-3), dimanche.
Tenir. Tenir coûte que coûte et toujours y croire. À n’en pas douter, Gaël Monfils a dû livrer un énorme combat mental tout autant que physique pour continuer d’y croire et parvenir à redresser une situation bien délicate face à l’étonnant Pavel Kotov. Car ce douzième titre en carrière, le deuxième à Stockholm, le Français est allé le gagner dans la douleur. Dès les premiers échanges, on pouvait voir que Kotov avait du feu dans le bras et que son coup droit allait faire mal.
Monfils dos au mur. La deuxième manche était un bras de fer où les deux hommes se rendaient coup pour coup. Monfils semblait plus solide, mais ne trouvait cependant pas l’ouverture. À 5-5, il faisait face à trois balles de set qui ressemblaient à des balles de match. Sur la première, Kotov sortait son revers. Sur la deuxième, Monfils claquait un coup droit gagnant après une première à 213 km/h. La troisième était conclue par une faute en coup droit de Kotov. L’alerte était passée et les deux hommes devaient passer par un tie-break. Monfils s’y montrait un peu plus régulier, mais une double faute effaçait sa deuxième balle de set. Sur la troisième, Kotov partait à la faute.
Kotov, rattrapé par la fatigue
Auteur d’une semaine exemplaire, Kotov a rapidement montré des signes de fatigue dans le dernier set. Monfils, lui, s’efforçait de le faire jouer, à venir chercher des balles juste derrière le filet. Un calvaire pour les jambes lourdes du Russe qui avait concédé le break dès le premier jeu. Après avoir sauvé une première balle de match, il profitait d’une double faute de Monfils pour effacer un des deux breaks empochés par le Français (5-3). Mais il ne parvenait pas à ranimer la flamme pour autant et un dernier revers trop long offrait à Monfils son douzième titre en carrière. Un titre qui lui permet de retrouver le top 100 (il devrait être 90e) qui lui assure de rentrer directement dans le tableau de l’Open d’Australie en janvier.
L’Équipe