Elle a tenu à préciser que sa décision ne repose nullement sur les blessures du candidat mais plutôt sur son rôle de régulateur du fonctionnement des Institutions.
La nouvelle requête (la deuxième plus précisément) déposée par les avocats du candidat n°7, Andry Raobelina, lundi dernier, a été déclarée irrecevable par la Haute Cour Constitutionnelle, hier. Ces avocats ont notamment soulevé un nouveau cas de force majeure et de ce fait, ils sollicitent le report de l’élection présidentielle du 16 novembre prochain. Dans son arrêt, la HCC fait référence à sa précédente décision et rappelle que «la blessure d’un candidat ne peut constituer un cas de force majeure». Selon la Haute Cour, l’opération chirurgicale du candidat Andry Raobelina à l’île Maurice est le prolongement de son traitement médico-chirurgical, « cela ne constitue pas un fait nouveau et peut pas être considérée comme un cas de force majeure ».
Absence
Faut-il rappeler que pour la première requête, la HCC a souligné que l’absence du candidat Andry Raobelina due à sa blessure, lors de sa campagne électorale n’est pas un cas de force majeure. Et d’ajouter que « le candidat s’est délibérément exposé à un risque certain en participant de son plein gré à une manifestation sans autorisation ».
Recueillis par Dominique R.
D’ un côté ,on cherche à faire compliqué ce qui n’ est déjà pas simple. On procastine. Par hypothèse, Demain est supposé Bien; bien qu ‘incertain!
D’un autre coté, on est dépositaire de responsabilité. On est porteur de décisions irrevocables. On est ordonnateur sans complaisance des lois en vigueur.
Quoi de plus normal si l’autorité de décision débouche sur des avis divergents voire contraires à certaines obsecrations ? les responsabilités ne sont pas linéaires . Faut il se laisser entendre dire ?