« J’ai décidé d’adhérer volontairement dans cette commission dans l’objectif de contribuer à la restauration de la solidarité entre les journalistes et afin d’améliorer le monde de la presse malgache en général. Cependant, je constate que c’est tout à fait le contraire qui se produit actuellement à cause des erreurs de manipulation des résultats que nous, membres de la commission avions commis involontairement. J’estime donc que cet objectif n’a pas été atteint. Aussi, après avoir mûrement réfléchi, j’ai décidé de démissionner de la commission électorale… Désormais donc, je ne suis plus porte-parole de cette entité et je ne participe plus à aucune prise de décision en son sein ». C’est ce qu’a déclaré hier Andry Rakoto pour officialiser sa rupture avec la Commission électorale en charge de l’organisation de l’élection du bureau de l’Ordre des Journalistes de Madagascar. A noter qu’il est le deuxième porte-parole de cette commission. Le premier porte-parole étant Tahitsy Gilbert qui a déjà démissionné bien avant le premier tour.
« Forcing ». Jusqu’ici donc, quatre membres de la commission à savoir Tahitsy Gilbert, Mathieu Ramasiarisolo, Andry Rakoto et Théodore Ernest ont démissionné. De l’autre côté, les quatre membres restants, à savoir, Hery Rakotondrazaka qui occupe le poste de troisième porte-parole, Tantely Rasoanaivo, Lea Fanihia et Fah Andriamanarivo s’accrochent à leur siège. Et ce, bien malgré le désastre lors du premier tour. Ces derniers envisagent de faire un « forcing » pour la tenue du second tour le 19 novembre prochain. Quoi qu’il en soit, les membres de la commission électorale ont donné un bon exemple en reconnaissant publiquement les erreurs qu’ils ont commises.
Davis R