Certains établissements scolaires accordent neuf jours de pause pour leurs élèves pour la Toussaint si pour d’autres il n’y aura que deux ou trois, voire une seule journée, pour cette fête catholique.
Dans le calendrier officiel 2023-2024, établi par le ministère de l’Education nationale, le premier bimestre prend fin ce jour. Avant d’entamer le deuxième bimestre, les élèves auront encore droit à quelques jours de pause pour la Toussaint, du 28 octobre au 5 novembre 2023. La majorité des établissements scolaires privés non-confessionnels, respectent ce calendrier si pour les écoles catholiques, il se fait en ordre dispersé. C’est le cas pour le CCESCA Antanimena et le SFX Antanimena où la seule journée de pause est prévue le 1er novembre. Pour le collège Saint Joseph Ambohidratrimo, les pauses de Toussaint sont prévues les 1er et 2 novembre. Pour Maria Manjaka et l’Institution Sainte Famille Mahamasina, les pauses sont prévues du 28 octobre jusqu’au 5 novembre. Certaines pauses annoncées dans ce calendrier ne conviennent pas aux écoles confessionnelles qui accordent une importance particulière au respect des fêtes chrétiennes. Elles dénoncent la suppression des vacances de Pâques alors que la semaine sainte est obligatoire pour les élèves de leurs établissements. Pour ces écoles confessionnelles, il est hors de question de ne pas suspendre les cours durant la semaine sainte.
Évaluations
Cette année scolaire en cours est subdivisée en cinq bimestres, entrecoupés de quatre pauses, d’après toujours le calendrier officiel. Les élèves sont évalués avant la fin de chaque bimestre. Mais pour obtenir de meilleurs résultats, les écoles catholiques ont préféré garder le système des évaluations trimestrielles de l’ancien calendrier. « Les meilleurs résultats obtenus par les écoles catholiques sont loin d’être fortuits. La baisse de l’endurance est le premier effet physique ressenti par un athlète après une pause d’entraînement. Cet exemple est aussi valable dans l’éducation. C’est pour cette raison que nous évaluons les élèves après chaque trimestre, après qu’ils ont assimilé une grande partie des éléments du programme », selon le père Jules Ranaivoson , directeur national des écoles catholiques. Depuis quelques années, les candidats aux trois principaux examens officiels à savoir le CEPE, le BEPC et le baccalauréat, issus des écoles catholiques passent des sessions spécialement réservées aux écoles catholiques. Ces examens catholiques sont sanctionnés par un diplôme délivré par l’éducation catholique dont l’objectif est de renforcer les préparatifs des élèves aux examens officiels.
Narindra Rakotobe
