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lundi, juillet 7, 2025
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Constat du FMI

Le diagnostic de la mission du FMI est encourageant. Ses experts venus à Madagascar dans le cadre de la consultation au titre de l’article IV ont constaté des premiers signes de reprise économique. Une croissance à 3% et une inflation sous les 7%. Ces constations viennent au secours du gouvernement considéré dans l’opinion comme n’ayant pas du tout réalisé des résultats performants. Elles confortent l’espoir du Premier ministre Kolo Roger qui a défendu son programme général d’Etat à l’Assemblée nationale en rassurant les députés que d’ici à la fin de l’année, le taux de croissance économique de 7% sera atteint. Tout le monde se demandait à cette époque comment le gouvernement atteindrait un objectif aussi ambitieux, alors que le pays n’est pas du tout sorti de la crise qu’elle a endurée durant cinq ans de transition avec un taux de croissance négatif.

Constat du FMI

          Le résultat de 3% de croissance que reconnaît le FMI laisse penser que le gouvernement bouge. Il n’est pas près d’atteindre l’objectif fixé à la fin de l’année, mais s’il a réussi la performance actuelle en six mois d’existence, c’est qu’il a quelque chose dans le ventre. N’est-ce pas d’ailleurs pour cette raison que les velléités de révision du gouvernement ont été repoussées. Que la motion de censure à l’Assemblée nationale a avorté, parce que l’on veut donner au gouvernement plus de temps avant de faire son procès. En outre le FMI encourage aussi l’Etat à poursuivre son plan de réduction  progressive des subventions au carburant et à assurer la viabilité financière des entreprises publiques. Tout le mal est là, à cause d’une infrastructure essentielle dénommée la Jirama. Les plus grosses dépenses  qui désorganisent le budget de l’Etat viendraient en grande partie de là. Jusqu’à présent, les délestages existent toujours et nuisent énormément aux intérêts des usagers. Ces derniers attendent toujours la  bonne gouvernance promise dans la gestion de l’électricité. Que faut-il pour un plan à moyen terme ? Pourquoi ne pas l’inclure dans les réformes prioritaires du Plan  national de développement (PND) qu’attendent depuis longtemps les bailleurs de fonds pour nous financer. Le FMI prévoit de revenir au mois de janvier pour conclure et soutenir un accord de Facilité Elargie de Crédit (FEC). La mission d’experts est au courant de tous nos déboires, de nos insuffisances et de nos gabegies après avoir rencontré les responsables nationaux de l’évolution des politiques économiques du pays. Le pays n’a aucun intérêt à rater ce prochain rendez-vous de janvier.

Zo Rakotoseheno

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