Suite à la situation qui règne dans le pays, les Ampanjaka et les autorités traditionnelles ont aussi leurs mots à dire. Ils prônent ainsi le dialogue face à la conjoncture actuelle. Chaque citoyen et chaque foyer doivent élever la voix afin que l’on prenne les dispositions qui s’imposent. Les Ampanjaka ont, notamment, lancé un appel à diverses entités du pays. Il s’agit, entre autres, d’un appel à l’endroit du peuple malgache : il ne faut pas devenir des instruments politiques car cela pourrait aboutir à des affrontements entre Malgaches. Ils demandent aux politiciens et aux candidats aux élections de céder la place à une table ronde. Ils suggèrent aux Forces de l’ordre de ne pas devenir des forces de répression mais plutôt de se charger de la protection des biens et des personnes. Toujours est-il qu’ils ne sont pas les seuls à prendre conscience de ce qui pourrait arriver si aucune disposition conciliatrice n’est prise.
Recueillis par Dominique R.
Qui pourrait se plaindre que la liberté de s’exprimer est une réalité au vu de la déclaration rapportée par le journal ?
C’est le traquenard des politiciens intéressés qu’il faut savoir éviter adroitement.
Le droit n’est pas loi. Loin s’en faut ; Gare à toute pathologie. Et l’exaltation n’est pas toujours raison bien que parfois pognon . L’ air n’est pas non plus la chanson.
Le pays ne dispose pas de reins suffisamment solides et encore moins de trésorerie garnie pour pouvoir se permettre de renvoyer aux calendes grecques les élections prévues depuis des années, élaborées dans les règles et les normes et foncièrement soutenues par le bras séculier en raison de fantaisies et de caprices politiques de quelques hurluberlus.
Hurler avec les loups ne semble pas avoir infléchi jusqu’ ici le cour de la sacrée pauvreté des vautours et des fumistes.