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jeudi, novembre 28, 2024
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Parlementaires de l’opposition : Appel à la Communauté internationale d’intervenir pour prévenir un conflit

Les parlementaires de l’opposition se sont déplacés à l’Ambassade de France hier afin de déposer une lettre.

Devant la situation qui prévaut dans le pays, le parlementaire de l’Angaredona attend une action concrète de la part de la Communauté internationale.

Alors que le Collectif des candidats intensifie la manifestation et prévoit de descendre sur la place du 13 mai ce samedi, les parlementaires de l’Angaredona ont demandé à la Communauté internationale d’agir. Ils se sont adressés entre autres au Parlement Français, au Forum Parlementaire de la SADC, au Parlement Panafricain, à l’Assemblée parlementaire  de la Francophonie, au Parlementaire Européen et à l’Assemblée générale des Nations unies. Dans une lettre qu’ils ont déposée, hier, à l’Ambassade de France, ils ont indiqué que cette initiative était prise afin qu’il y ait à Madagascar un dialogue qui aboutira à des élections réussies mais surtout d’éviter une crise postélectorale. « Voici une opportunité de vous prévaloir du devoir d’ingérence, pour prévenir un conflit et le régler en amont sans incidence majeure », peut-on lire dans la lettre. Selon ces parlementaires, la situation actuelle est “la chronique d’une crise annoncée, avec les preuves et les signes précurseurs à l’appui”.

Se faire entendre

En effet, tout en tenant compte des différents communiqués déjà publiés par la Communauté internationale, ils  sont revenus sur les infractions concernant l’organisation de l’élection à venir. Ils ont rappelé les différentes revendications du Collectif des candidats mais également des parlementaires de l’Angaredona. « Le processus électoral est enclenché, mais il est entaché de nombreuses irrégularités qui vont en s’amplifiant », continue d’ailleurs la missive. Il s’agit d’un autre moyen pour l’opposition de se faire entendre. Selon les parlementaires, l’opposition n’a plus de possibilités pour s’exprimer : les manifestations sont interdites et violemment réprimées et de manière disproportionnée, l’action syndicale entraîne l’abrogation des carrières et le droit de grève est refusé. 

Mesures concrètes

Pour les opposants, la France, en particulier, doit agir car « la source du problème est un citoyen français ». « C’est hélas un français, qui mange le riz (pain) du pauvre, spolie nos terres, dévore nos richesses, avilit notre population, détruit l’éducation nationale, coule notre économie, saccage nos ressources environnementales, piétine nos lois, nous prive de nos liberté, déprave l’âme de la nation et ruine notre démocratie encore en construction », poursuit la lettre. Des accusations qui feront certainement des échos.  Quoi qu’il en soit, les opposants espèrent que la Communauté internationale dépasse le stade des communiqués prudents et diplomatiques. « Nous vous engageons à prendre vos responsabilités, pour que, selon le communiqué du 16 septembre 2023, un « dialogue susceptible de déboucher sur des mesures concrètes à même de rétablir la confiance dans le processus et permettre des élections réussies » puisse s’engager », termine la missive. 

Julien R.

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9 Commentaires

  1. Bizarre : Demande d’intervenir et quand intervient sera accusé d’intromission dans les affaires d’un État Souverain !!!! Deux pois deux mesures !!

  2. Il n’a qu’une seule solution, c’est d’aller aux urnes le 16 novembre 2023 donc si vous avez peur des élections donc préparez vous pour les prochaines élections. Laissez les malgaches tranquilles.

  3. Tokana ihany ny vahaolana azony, dia ny firosoana amin’ny fifidianana ny 16 novambra 2023 ka raha matahotra fifidianana dia miomàna amin’ny fifidianana manaraka. Avelao ny Malagasy.

      • Je ne défends personne, que le 3 soit réélu ou pas ce n’est pas l’affaire de mes urines. Traiter les gens qui ont une autre opinion de vendu ou de putes? c’est typique des années 2002-2009. Raha mafy dia mandehana miatrika fifidianana. Sinon « tsapao aloha ny hery »

  4. Oser faire face et arrêter de jouer la frousse.
    Oser exercer vos propres responsabilités de parlementaires et ne pas aller moucharder tel un môme et se dérober à chaque os.
    Oser ne pas considérer la Communauté internationale comme une entité , un mot-valise qui peut être chargé de tous les sacs à
    fourbi , tous ces débats et ébats politiques.
    Oser la Probité et arrêter de jouer avec le feu en se faisant pompier pour avoir été pyromane.Il est aisé bien que peu valorisant d’allumer un incendie ; mais la réalité veut que du temps est nécessaire pour le circonscrire et des moyens souvent onéreux pour l’ éteindre.
    Oser voir et oser savoir que la voie de la raison et le menu d’un dénouement est entre les mains de chaque tête de pipe d’électeurs. Oser avancer.
    Si aujourd’hui, il y a problème. Demain, il y aura problème. Hier, il y avait problème.
    Le fond des problèmes est fait d’ Histoires Réchauffées. Du vrai  » vary @ ny anana  »
    Aleo Hery aza !

    • Et oui Monsieur la fripouille  » voavidy vola  » OSER est une posture de courage et de pragmatisme en politique . Ce sont des élus du peuple et ils ne font qu’exprimer à d’autres parlementaires du monde dans une démarche responsable et républicaine le ressenti des Malgaches . Rainilainga a appauvri le pays et s’incruste comme un morpion au pouvoir en instaurant une dictature . Le peuple aura le dernier mot et le lambo sauvage Douglas finira dans les poubelles de l’histoire  » priver  » des miettes pour un  » vendu  » . J’aime !

  5. Et encore et toujours le français qui vole le riz des gasy et patati et patata, sinon ça vous arrive de changer de discours les politiques? Nous promettre de sortir le pays de la merde dans laquelle vous nous avez vous même mis quand vous étiez au pouvoir? il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, binational ou pas, la nationalité n’y change rien. Ou bien vous comptez sur notre amnésie collective pour ne pas nous rappeler? Ah si pardon, on préfère se faire rouler par un 100% gasy que par un 50% gasy, ça donne moins l’impression d’être trahit, ça reste entre nous comme ça.

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