Devenu monnaie courante dans le district d’Ankazobe, le kidnapping est loin d’être maîtrisé par les forces de l’ordre, qui se font eux aussi parfois attaquer par les malfaiteurs. C’est ce qui s’est produit dans la nuit du 20 novembre dernier dans le fokontany d’Andranofeno, commune urbaine d’Ankazobe. Vers 23 heures 30, une vingtaine d’individus équipés d’armes de guerre et de fusils de chasse se sont introduits de force dans le domicile d’une commerçante après avoir encerclé les éléments du poste fixe de la gendarmerie de la localité en tirant plusieurs fois en direction de leur logement. Ayant réussi à pénétrer dans la maison de la commerçante, les malfaiteurs ont dérobé une somme de 300 000 ariary, une certaine quantité de marchandises et deux téléphones portables appartenant à la victime. Pour évacuer les lieux, ils ont pris la femme en otage, laissant un numéro de téléphone à son époux pour qu’il puisse communiquer avec les ravisseurs, lesquels ont réclamé une rançon de 20 000 000 ariary en échange de la libération de leur otage. Les malfaiteurs ont pris la fuite en direction de l’Est, soit vers la commune d’Antakavana, toujours dans le district d’Ankazobe.
Informé de ces faits vers 23h40 par le chef du poste fixe de la gendarmerie d’Andranofeno, le commandant de brigade territoriale d’Ankazobe a mobilisé deux gendarmes du poste susmentionné pour poursuivre les malfaiteurs avec le soutien du fokonolona local. Huit gendarmes de la compagnie d’Ankazobe sont également intervenus tout en lançant une enquête. Pendant le ratissage des lieux du crime, deux étuis de type 7,5 mm, du lot SFI 79 et trois étuis de 7,62 mm dont deux du lot 61.93 et un du lot 711.78 y ont été découverts. Puisqu’aucun suspect n’est encore appréhendé et que la commerçante se trouve encore entre les mains de ses ravisseurs, la recherche des malfaiteurs se poursuit.
T.M.
