
Les partisans de l’ancien président continuent toujours à tenir leur réunion quotidienne au Magro Behoririka. Un mouvement qu’ils ont l’intention de maintenir tant que « Dada » ne rejoigne pas son domicile à Faravohitra.
Un mois et quelques jours après l’arrestation de Marc Ravalomanana, plus précisément le 13 octobre dernier, soit 34 jours maintenant, les « Zanak’i Dada » commencent à se poser des questions sur le cas de l’ancien président. Ainsi, lors de leur réunion quotidienne au Magro Behoririka, d’avant-hier, Zafilahy Stanislas de déclarer qu’« après le passage de la SADC dans le pays, bon nombre de gens estiment qu’il faudrait procéder à la tenue de la réconciliation nationale ».Et de se demander, « pourquoi il y a tant de tergiversations quant à l’application de ladite réconciliation. Ou qui a peur de Marc Ravalomanana ? ». Cet animateur de service au Magro Behoririka de conclure que « nous devrions être prudents ».
Deux poids deux mesures. De son côté, Rakotovazaha Olivier, pense qu’il y a deux poids deux mesures. En citant notamment le cas de Didier Ratsiraka qui avait eu des affaires pendantes au tribunal mais qui a pu rentrer sans aucun problème dans le pays. Même topo pour Pierrot Rajaonarivelo, a-t-il souligné. Dans la même foulée, ce cadre du MFM de se demander « pourquoi on brandit actuellement l’article 45 de la Feuille de route ? Et pourquoi ne pas parler des autres articles ». Faisant sans doute allusion à l’article 20 de la Feuille de route. Toujours est-il que cet ancien ministre des Transports persiste et signe que « Dada » n’est pas rentré dans le pays en catimini.
Retour de Ravalo. Malgré tout, les « Zanak’i Dada » ne cessent de revendiquer le retour de Marc Ravalomanana en son domicile à Faravohitra. D’ailleurs, ils ont déjà réclamé auparavant la mise en résidence surveillée du fondateur de l’empire TIKO dans son foyer à Faravohitra mais non pas à la résidence l’amirauté à Antsiranana sise dans la Base Aéronavale d’Antsiranana. Mais jusqu’à preuve de contraire, leur vœu n’a pas été exaucé jusqu’ici.
Dominique R.