Après avoir perdu sa qualité de chef d’institution, Herimanana Razafimahefa, ancien président du Sénat, a participé pleinement à la réunion qui s’est déroulée au Palais de verre à Anosy, hier.
Il n’est pas fou
Contrairement aux idées véhiculées par ses collègues de la Chambre haute, notamment sa famille politique, le sénateur de 66 ans et non moins ancien numéro Un du Palais de verre d’Anosy a encore toute sa tête. Herimanana Razafimahefa a participé pleinement, hier, à la réunion pour l’adoption de l’ordre du jour du Sénat pour la suite de la session parlementaire qui devrait prendre fin le 15 décembre prochain. Ils étaient 10 à avoir pris part à cette séance. Après près de deux ans à la tête du Sénat et quelques semaines au centre d’une vive polémique, remettant même en cause sa santé mentale, Herimanana Razafimahefa a regagné son siège à Anosy comme si de rien n’était.
Julian RakotoariveloDisgrâce
En effet, suite à sa décision de reprendre le poste de chef de l’Etat par intérim, Herimanana Razafimahefa a fait l’objet de différentes critiques. Après avoir mis en cause publiquement sa « déficience mentale », les sénateurs réunis en session extraordinaire, le jeudi 12 octobre, sur convocation du Premier ministre, Christian Ntsay, ont même voté sa destitution. En disgrâce, il a été désavoué par sa famille politique, l’IRD. En tout cas, les 14 sénateurs de l’IRD se sont posés la question de savoir si Herimanana Razafimahefa est toujours apte mentalement à présider le Sénat vu ses déclarations, le soir du 11 octobre, à la veille de la session extraordinaire. Ensuite, c’était au tour de la plateforme Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (Irmar), composée du parti TGV et d’autres partis politiques, d’annoncer qu’il « retire la confiance qu’il a placée en Herimanana Razafimahefa ». Dénonçant le non-respect de la discipline du parti et de sa ligne directrice par le président du Sénat, le parti décide de lui retirer les mandats qu’il lui a confiés, celui d’être sénateur puis d’être président du Sénat.
Motif politique
L’élu a été obligé de prouver qu’il est encore sain d’esprit. L’examen réalisé par le service de neuropsychiatrie de l’hôpital de Befelatanana conclut d’ailleurs que Herimanana Razafimahefa est « en bonne santé physique. Ses fonctions intellectuelles sont intègres, sans démence, ni altération de la fonction cognitive. En outre, sa fonction psychique ne présente aucune aliénation. Il est alors apte à exécuter et à assumer ses activités professionnelles ». Tel est le compte rendu médical que le président du Sénat a déposé à la HCC pour démontrer que les accusations de ses pairs sont sans fondements. Dans sa décision n°18-HCC/D3 du 27 octobre 2023 relative à une requête aux fins de contrôle de constitutionnalité des procès-verbaux de votes relatifs à la destitution de Herimanana Razafimahefa et à l’élection du nouveau président du Sénat, la HCC a toutefois indiqué qu’il s’agit de motifs politiques ayant trait au fonctionnement interne et à l’image du Sénat et non à la santé mentale de Herimanana Razafimahefa.
Les 10 sénateurs qui ont douté de sa santé mentale étaient alors en réunion avec lui, hier. Il a été ainsi décidé que la Commission plénière et la séance plénière en vue de l’examen et de l’adoption du Projet de Loi de Finances 2024 (PLF 20214) sont prévues le 8. Tout indiqué que les membres du Sénat ont enterré la hache de guerre et qu’entre sains d’esprit, il est possible de s’entendre. Quoi qu’il en soit, force est d’admettre que, qui veut se débarrasser d’un adversaire l’accuse d’être fou même dans une institution dont les membres sont considérés comme des…sages.
Julien R.
On devrait surnommer CEDIC aussi PIERROT LE FOU avec sa mégalomanie et sa mythomanie !
On devrait surnommer CEDRIC aussi PIERROT LE FOU avec sa mégalomanie et sa mythomanie !
Efa salama tsara ve izany n’y sainy.
Dia EFA nitondra certificat d’aptitude sa azon’ny rehztra hidirana.