Le projet COMBO+, la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) et la Fondation Tany Meva ont signé hier une convention de partenariat à Ambatobe.
Cette collaboration consiste à renforcer le rôle des fonds fiduciaires de conservation dans la 2e phase des activités du projet COMBO+ qui vise la conciliation du développement économique et la préservation de la biodiversité. « Madagascar fait partie des six pays d’Afrique et d’Asie bénéficiaires compte tenu de ses hotspots en biodiversité. Les trois parties ont ainsi un but commun. C’est de trouver un mécanisme permettant d’appliquer la hiérarchie d’atténuation des impacts des investissements sur la biodiversité de la Grande île ». Le directeur de Biotope Madagascar, partenaire de mise en œuvre du projet COMBO+ avec WCS Madagascar, Guillaume Crepin, l’a évoqué hier lors de la signature de cette convention de partenariat.
Renforcement de capacité
« Nous allons également étudier comment mesurer ces impacts tout en cherchant des modèles de mise en œuvre concrète d’actions de conservation et de compensation de la biodiversité », a-t-il ajouté. Dans la même foulée, « ce partenariat entre le projet COMBO+, la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) et la Fondation Tany Meva revêt une importance stratégique étant donné que ces deux Fondations disposent d’une longue et robuste expertise autour du financement de projets de conservation de la biodiversité et des communautés qui en bénéficient. Un renforcement de leurs capacités internes sur la mise en œuvre de la hiérarchie d’atténuation des impacts des investissements sur la biodiversité, est ainsi en vue suivi des échanges et de partages d’expériences », a-t-il enchaîné.
Absence de perte nette
Par ailleurs, ces partenaires s’engagent à définir et à mettre en œuvre des solutions innovantes pour préserver et valoriser le patrimoine naturel de la nation en intégrant les communautés concernées. WCS Madagascar et Biotope Madagascar, pour leur part, unissent leurs forces avec le soutien financier des bailleurs et sous tutelle du ministère de l’Environnement et du Développement Durable pour œuvrer à concilier le développement de la nation tout en tendant vers l’absence de perte nette de biodiversité. « Nous allons étudier ensemble comment réduire ou atténuer les impacts des investissements sur la biodiversité. Ces investissements peuvent toucher différents secteurs tels que les mines, l’agriculture, l’énergie, les routes voire la création d’une entreprise. Si l’on ne peut pas éviter, on procède à la restauration et enfin à la compensation des impacts de ces investissements », a fait savoir Lovy Rasolofomanana, country manager de WCS Madagascar.
Navalona R.