La qualité de l’air observe une certaine stagnation. Elle serait modérée d’après le bulletin publié par la direction générale de la météo, hier. « Les concentrations des particules fines PM2.5 (de diamètre inférieur à 2.5 micromètres) sont proches du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) » dans certains endroits de la capitale. Entre autres, au niveau « d’Ampandrianomby (DGM), Andraharo (UNICEF), Soanierana (CNRE), Antsakaviro, Miandrarivo (MADA-AQ) et Andranomena (Ambassade des Etats-Unis). La situation devrait garder cette même tendance. « Pour les trois prochains jours, les conditions météorologiques devraient être favorables à l’accumulation des polluants et la qualité de l’air pourrait encore rester modérée », précise la direction générale de la météo.
Calcul
Au niveau mondial, la qualité de l’air continue de se détériorer. L’augmentation des émissions, menaçant la santé humaine et contribuant au changement climatique, la perte de la biodiversité, la pollution et les déchets en seraient les causes. Pour l’organisation mondiale de la santé, « 99% de la population mondiale respire un air impur et la pollution atmosphérique est à l’origine de 7 millions de décès prématurés par an ». Les PM2,5 qui désignent les particules d’un diamètre égal ou inférieur à 2,5 micromètres constituent « la plus grande menace pour la santé et sont souvent utilisées comme mesure dans les normes légales de qualité de l’air ». « Lorsqu’elles sont inhalées, les PM2,5 sont absorbées profondément dans le sang et sont liées (en anglais) à des maladies telles que les accidents vasculaires cérébraux, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires et le cancer ». Face à cette situation, les experts internationaux préconisent la prise de mesures urgentes tendant à renforcer la réglementation en matière de qualité de l’air dont la surveillance des particules fines et d’autres polluants.
Recueillis par José Belalahy