L’engouement pour l’aquaculture ne cesse de croître parmi les micro-entrepreneurs, témoignant d’un intérêt accru pour cette activité prometteuse. Cette semaine, 11 représentants d’organisations de producteurs et 9 techniciens, affiliés au projet FIARO financé par l’Union Européenne, ont pris part à un atelier de formation en pisciculture. Cet événement significatif s’est déroulé au Centre de développement de l’aquaculture (CDA) à Mahajanga, dans la région de Boeny. À noter que le projet FIARO est axé sur l’amélioration des compétences des coopératives et des associations paysannes dans les chaînes de valeurs riz, banane et dans la filière pêche de la région Diana. Du 11 au 13 décembre dernier, l’atelier a été le théâtre de partages et d’apprentissages essentiels pour le développement de l’aquaculture dans les régions concernées. Selon les dires du ministère de la Pêche et de l’Économie Bleue (MPEB), l’objectif principal de cet atelier était de renforcer les compétences et d’améliorer les techniques de pisciculture.
Pratiques
Parmi les domaines abordés figuraient le grossissement de poissons et la production d’alevins, la fabrication d’alimentation spécifique pour les poissons, ainsi que la gestion efficiente des associations de paysans. Ces efforts convergent vers une vision de développement durable du secteur de la pisciculture dans les régions d’intervention des participants à cette formation. L’atelier a été structuré autour de séances théoriques et pratiques, offrant ainsi un équilibre entre connaissances conceptuelles et applications concrètes sur le terrain. En clôture de cet événement enrichissant, des certificats ont été remis aux participants, consacrant ainsi leur engagement et leur acquisition de compétences nouvelles. En conclusion, il s’agit d’une action pour l’expansion de la pisciculture, mettant en lumière l’engagement des acteurs locaux à embrasser des pratiques novatrices pour renforcer l’autonomie économique et l’approvisionnement alimentaire des communautés.
Antsa R.