À noter toutefois la présence, lors de cette cérémonie, de la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa.
Comme il fallait s’y attendre, la cérémonie d’investiture du président réélu Andry Rajoelina qui s’est tenue à Mahamasina a été boycottée par les membres du Collectif des candidats. Les Marc Ravalomanana, Hery Rajaonarimampianina, Roland Ratsiraka, Tahina Razafinjoelina, Andry Raobelina, Brunelle Razafintsiandraofa, Hajo Andrianainarivelo, Siteny Randrianasoloniaiko et consorts ont déjà annoncé qu’ils ne reconnaissent pas les résultats des scrutins du 16 novembre dernier. Parmi les 13 candidats qui étaient en lice lors de cette élection présidentielle, seuls Sendrison Daniela Raderanirina et Lalaina Harilanto Ratsirahonana ont honoré leur invitation à Mahamasina. D’ailleurs, aux yeux des observateurs, la présence de ce dernier démontre l’existence d’une scission au sein du Collectif des candidats après la victoire d’Andry Rajoelina au premier tour. Alors que le président nouvellement réélu a prêté serment devant le peuple malgache, le numéro Un de l’Empire Tiko, quant à lui, était aperçu à Mahajanga en train de jouer à la pétanque avec des boulistes locaux. À souligner aussi l’absence remarquable et très remarquée à Mahamasina du président de l’Eglise FJKM, le pasteur Irako Andriamahazosoa Ami. En effet, ce dernier a brillé par son absence alors que les trois autres chefs d’Églises membres du FFKM, en l’occurrence le président de l’EEM, celui de la FLM et celui de l’EKAR ont répondu présents à leur invitation.
Retour aux sources
À noter toutefois la présence lors de cette cérémonie d’investiture, de la présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa qui a formé une alliance avec les chefs d’Églises du FFKM pour réclamer le report de la présidentielle et exiger l’annulation du processus électoral. Cette dernière a d’ailleurs félicité le président Andry Rajoelina à la fin de la cérémonie. La question est de savoir si elle a décidé de faire un retour aux sources. Pour ce qui est des anciens chefs d’Etat et des anciens chefs d’Institution, on a vu la présence de Norbert Lala Ratsirahonana, du Général Camille Albert Vital, de Jean Max Rakotomamonjy, de Kolo Roger, de Rajemison Rakotomaharo et de Herimanana Razafimahefa.
Davis R
Chacun son point de vue, mais décliner une invitation qui marque l’histoire factuelle du pays est un revers qu’on s’approprie. Un de plus constitue une série, une collection.
Les absents n’ont jamais réussi par erreur d’ appréciation probablement ou par déraison. Ceux présents s’honorent sans autre considération. Et sans penser à la clé du Royaume ,selon les Écritures.
Tous les babakoto sont présents, pour autant, être absent ne veut rien dire…