Rideau sur cette cérémonie d’investiture qui marque véritablement le début du second mandat du président Andry Rajoelina. La tâche qui l’attend est particulièrement ardue car il va lui falloir mener le pays sur la voie du redressement. C’est une équipe particulièrement compétente qu’il doit constituer pour y arriver. Après la parenthèse du week-end, c’est le retour aux nombreux problèmes qu’il va falloir résoudre. Il va falloir répondre aux nombreuses attentes d’une population qui aspire à un véritable changement.
Un nouveau pouvoir dont la population attend beaucoup
Le nouveau pouvoir a été reconnu par la communauté internationale comme l’a montré la présence de présidents et de représentants de chefs d’État. Il en est ainsi du secrétaire d’État français à la mer, Hervé Berville, qui a remis une lettre de félicitation du président Emmanuel Macron au président Andry Rajoelina. C’est maintenant un véritable défi qui doit être relevé par le régime. Les priorités sont nombreuses. Elles se situent dans tous les domaines. On devrait déjà avoir très vite une idée des actions qui vont être entreprises. La constitution du nouveau gouvernement qui conduira la politique du chef de l’État sera primordiale et elle devrait avoir lieu très rapidement. Le président réélu avait dit qu’il était ouvert à toutes les forces éprises de changement, c’est-à-dire qu’il prônait l’ouverture. Il reste à savoir s’il fera un pas en direction d’une opposition qui affirme vouloir l’apaisement et le dialogue. La plateforme de la présidente de l’Assemblée nationale et du FFKM reste prête à faciliter ces pourparlers. La population, cependant, ne se soucie plus des manœuvres politiques des uns et des autres, mais désire des actions concrètes. Elle aspire à un niveau de vie plus correct, à un environnement plus sain, à une éradication de cette insécurité qui augmente de jour en jour. C’est un travail de titan qui attend le nouveau pouvoir.
Patrice RABE
Le peuple Malgache n’a nullement accordé un blanc-seing à Rainilainga et on ne lui pas cadeau d’un état de grâce . Les urnes ont parlé et son illégitimité est incontestable . On ne gouverne pas sans accroc lorsque 2 inscrits sur 11 n’ont pas voté pour lui. Son mandat sera pourri d’avance et une ouverture de façade n’est pas une garantie de stabilité. Il n’a d’autre choix qu’opter pour la dictature !
Erratum : on ne lui fera pas cadeau d’un état de grâce !