Malgré le déploiement maximum des policiers pour sécuriser la capitale lors du réveillon du nouvel an 2024, les malfaiteurs ont encore trouvé les moyens pour commettre leurs forfaits. Ce qui s’est passé à l’Église catholique romaine (Ecar) Saint-Étienne à Ambanidia cette nuit-là en est la preuve. Cet édifice cultuel a été la cible d’un vol avec effraction au cours duquel plusieurs objets sacrés ont été saccagés et profanés. Pour le moment, la date et l’heure de l’acte restent à déterminer, mais selon les informations, ce sont les employés du lieu venus reprendre leur travail le matin du 1er janvier qui ont eu la mauvaise surprise en trouvant la sacristie de l’église ouverte et dévalisée. Ils ont alors appelé le père responsable qui a à son tour alerté tous les dignitaires du lieu ainsi que les forces de l’ordre pour s’y rendre immédiatement afin de constater de visu les faits.
Profanation
Les constatations effectuées ont permis de savoir que les malfaiteurs ont volé toutes les hosties, le vin ainsi que les calices servant d’eucharisties conservées dans le tabernacle. Poursuivant la vérification des autres pièces de l’édifice, les enquêteurs ont découvert qu’un grand tableau d’art chrétien et du matériel de sonorisation ont disparu. Puisqu’on venait de célébrer la fête de la nativité, une crèche est encore installée sur place. Un panier à offrandes y est placé. Son contenu a également été vidé par les assaillants. Compte tenu de ces faits, les malfaiteurs n’ont pas hésité à profaner des objets sacrés. Ce qui amène les fidèles de cette église à s’interroger sur le mobile exact de cet acte barbare. S’agit-il d’un simple vol ?
En connaissance du lieu
Ce qui a beaucoup stupéfait les responsables de cette église et les enquêteurs dans cette affaire est la manière dont les cambrioleurs ont réussi à s’y introduire. Situé près du rond-point menant à Ambatoroka à partir d’Ambanidia où des policiers étaient présents durant la nuit de la Saint-Sylvestre, cet endroit a connu une forte affluence grâce à la tenue d’une veillée organisée pour l’accueil du nouvel an. Le chef du commissariat du deuxième arrondissement de la Sécurité publique affirme avoir été présent jusqu’à minuit 30, mais il n’a rien remarqué de suspect. Durant le ratissage du lieu, il a été découvert que les assaillants se sont introduits par les deux fenêtres du mur derrière l’église en utilisant une échelle, laquelle a été retrouvée à cet endroit.
T.M
