L’Institut Français de Madagascar (IFM) à Analakely rendra hommage à Ndrematoa sur plus de trois semaines à partir de demain jusqu’au 31 janvier. Et ce « à travers une exposition discrète de ses archives, de dessins et de vidéos. De ses premiers coups de crayon au charbon lorsqu’il était enfant, au festival d’Angoulême ». Dieudonné Rakotonomenjanahary, dans le civil, est né en 1956 et est décédé en novembre, il s’est essayé au dessin dès son plus jeune âge. Issu d’une famille dans laquelle les fins du mois sont parfois difficiles, il persévère dans cette révélation artistique. Il se lance vraiment vers la fin des années 70 et finit plusieurs décennies plus tard comme l’un des défricheurs de cette discipline à Madagascar. Les visiteurs et visiteuses auront donc l’occasion de voir le cheminement technique et conceptuel à travers archives et textes de ce monstre sacré de la bande dessinée nationale. Toutefois, il aurait mérité un évènement d’une plus grande envergure, vu son statut et le rôle qu’il a joué dans le neuvième art.
Maminirina Rado
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