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mercredi, mai 14, 2025
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Affaire riz avarié à Mahajanga : La justice fait face à des réactions corporatistes

La ministre de la Justice au centre des attentions du vice-président de l’Assemblée nationale et du président du Synad.

La tentative de reconditionnement de riz avarié découvert à Mahajanga a fait couler beaucoup d’encre. La justice n’est pas à l’abri des pressions de quelques bords.

La tentative de reconditionnement de riz avarié à Mahajanga a pris une tournure des plus controversées, mettant en lumière des déclarations qui tentent visiblement d’influencer les décisions judiciaires. Ces derniers jours, des allégations de pressions politiques sur la justice émergent alors que l’enquête révèle le nom des responsables de haut niveau cités dans ce scandale du riz avarié à Mahajanga. La justice, en enquêtant sur cette affaire, semble alors de plus en plus exposée à des influences extérieures, suscitant des inquiétudes de pressions à son encontre.

Signataires

Placé en détention préventive dans la prison d’Antanimora dans le cadre de l’affaire de détournement de riz avarié, le préfet de Mahajanga, administrateur civil reconnu, figure parmi les personnalités dirigées vers la case prison. Cette décision a déclenché une réaction vive du président du syndicat des administrateurs civils (Synad), Paolo Raholinarivo, qui a exprimé son agacement sur les réseaux sociaux. « Que justice soit faite dans cette affaire, et que tout le monde assume les conséquences de ses actes », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la transparence dans cette enquête complexe. En faisant référence à une lettre compromettante qui a fuité, Paolo Raholinarivo « veut » que « tous les signataires de cette lettre » paient également.

Ordre

Pourtant, les enquêtes ont conduit la justice à décider autrement sur le sort de certains hauts responsables qui apparaissent dans cette lettre. Le président du syndicat des administrateurs civils évoque qu’il y aurait « un ordre qui émane de quelque part » autour de cette affaire. Une situation qui le fait fulminer. « Seules les infractions commises doivent conduire à un emprisonnement et non l’application d’un ordre émanant de quiconque. », soutient-il sur sa page Facebook mardi dernier. Il a vigoureusement contesté tout emprisonnement dicté par des ordres externes. Pendant ce temps, le préfet de Mahajanga est toujours en prison. Le président du syndicat des administrateurs civils, Paolo Raholinarivo, a donc attiré l’attention de la ministre de la Justice, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa.

Immunité

Les députés ne sont pas en reste dans cette affaire. Ils font également intervenir les leurs sur la place publique pour aborder ce dossier brûlant. En effet, les enquêtes menées ont cité des députés dans cette affaire de détournement de riz avarié à Mahajanga. Alors que la justice poursuit l’instruction du dossier, le vice-président de l’Assemblée nationale, Naivo Raholdina, est monté au créneau pour défendre le député de Soalala. « Il est entendu en tant que témoin », précise alors Naivo Raholdina, face à la presse. Ce dernier est parti dans un long exposé, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue lundi dernier à Tsimbazaza, pour expliquer que le député de Soalala ne fait l’objet d’aucune plainte dans cette affaire. En tout cas, selon le vice-président de la Chambre basse, « la justice n’a demandé à aucun moment la levée de son immunité parlementaire auprès du bureau permanent de l’Assemblée nationale », a affirmé Naivo Raholdina.

Rija R.

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