La pêche et l’aquaculture constitue le 3e secteur pourvoyeur d’emplois et de devises ainsi que de recettes à l’Etat. C’est un moteur de développement du pays. « Mais face à l’ampleur de la surexploitation et de l’exploitation illicite de nos ressources halieutiques, il est nécessaire de disposer d’une loi permettant de limiter la gabegie tout en protégeant nos ressources », a expliqué le Premier ministre, Kolo Roger, lors de l’ouverture de l’atelier de validation du projet de loi sur la pêche et de l’aquaculture hier à l’Hôtel Colbert.
Sanctions. « En effet, le vide juridique est difficilement gérable dans ce secteur », a-t-il poursuivi. Toutes les parties prenantes ont été consultées dans l’élaboration de cette nouvelle loi. « Cette nouvelle loi inscrit notamment les pénalités et les sanctions en cas d’infraction comme l’exploitation illicite des coraux noirs », a évoqué le ministre de la Pêche, Ahmad. Par contre, le député élu à Mananjary, Cathy, qui plus est, la Présidente de la Commission de la pêche et de l’Aquaculture au niveau de l’Assemblée Nationale tient à souligner que l’application effective de cette loi s’avère importante après son adoption.
Navalona R.