La poésie a connu une énorme évolution ces dix dernières années. Les jeux de mots, les rimes, les expressions ainsi que l’exclamation sont contextualisés.
La poésie a pris une autre dimension. Les poètes et poétesses de nos jours l’ont révolutionnée. Elle progresse, se métamorphose… Elle est en mutation comme la langue malgache. Tantôt rurale, tantôt urbaine, la poésie pénètre le cœur de l’auditeur et fait réfléchir les érudits. Elle souffle sur la braise de la révolution comme elle éteint le feu de la ségrégation. Oui, elle rassemble, car ensemble le peuple malgache ira loin. Auparavant, elle se cachait dans les livres, désormais elle apparaît sur les réseaux sociaux. Comme les artistes d’autrefois, les proses proposées par les poètes de nos jours tournent autour de l’amour, la pauvreté, l’émancipation. En revanche, la forme revêt une autre figure. À présent, c’est le fond qui compte, les règles, c’est du passé. En effet, les rimes internes, les homonymes, les paronymes, les lapsus prononcés volontairement ne datent pas d’hier. Cependant, les jeunes artistes ont ajouté des ingrédients à leur sauce. Des mots étrangers malgachisés. Par exemple, « Tery rô izy e », pour faire allusion à terroriser…
Iss Heridiny