Sont-ils nombreux ceux qui le soir pensent à ce que sera demain ? Non, car pour la majorité de la population, chaque jour, est un sursis et atteindre le crépuscule tient déjà du miracle !
La société semble se cantonner à une strate de citoyens qui donne une illusion de richesse et de stabilité alors que la réalité est toute autre. Mais quand le mirage s’estompe, le contraste entre l’exubérance non dissimulée et la misère omniprésente est saisissant. Et la fracture sociale devient encore plus abyssale avec la hausse spectaculaire des prix à la consommation !
Pouvoir s’assurer le minimum vital est une chance qui n’est pas donnée à tout le monde. Alors que font les autres ? Sans formation, sans travail, sans pouvoir d’achat, ils se livrent à des activités souvent répréhensibles et, surtout les jeunes désœuvrés, représentent une vraie poudrière qu’une étincelle pourrait faire sauter à tout moment.
Il est difficile d’établir les priorités d’un pays où tout l’est. Mais y lancer des réalisations onéreuses, rocambolesques, improductives et surtout accessoires ne peuvent qu’attiser la colère des « laissés-pour-compte » ! Cette frange de la population, trop souvent oubliée, est pourtant une force vitale pour l’avenir d’un pays.
L’épée de Damoclès qui plane au-dessus d’une nation ne résulte pas de cette partie de la population, mais de la partie adverse minoritaire, qui réfute l’expression « on a toujours besoin d’un plus petit que soi » !
Deux proverbes russes:
-Pour la vie quotidienne
Profitez bien d’aujourd’hui
Car demain sera pire
-Dans la gestion des projets
On avait tout bien préparé
Et puis ce fut comme d’habitude