Après une longue période de flottement, Antananarivo a donc un PDS. Sa nomination était attendue par tous car la ville avait besoin d’un dirigeant pouvant reprendre en main cette CUA qui cumule les problèmes. Les ordures, les embouteillages à n’en plus finir, la remise en ordre d’une circulation chaotique, autant de dossiers sur lesquels le PDS devra se pencher, mais ce ne sont pas les seuls en instance. Les habitants de la capitale attendent beaucoup de lui car c’est un proche du pouvoir et il pourra, plus que quiconque, se pencher sur les priorités les plus urgentes du moment.
Un PDS dont la tâche n’est pas facile
La CUA, malgré le départ de son maire appelé à prendre la tête d’un grand ministère, n’a pas sombré dans l’anarchie. Une équipe s’est quand même occupée des problèmes les plus urgents. Celui de l’assainissement de la capitale ne pouvait pas attendre et le chef de l’Etat a donné des directives pour que la situation n’empire pas. L’opération coup de poing, pilotée par le ministre de l’Eau, a commencé à donner des résultats, mais elle a besoin d’être entreprise avec plus de vigueur. Le PDS va donc mobiliser les équipes de la mairie pour accélérer les travaux d’assainissement des quartiers de la capitale. Ce ne sera pas une mission facile car le travail qui les attend est titanesque. Le PDS devra conquérir la confiance de la population qui vit mal la détérioration de son cadre de vie. Les travaux de réfection des rues n’ont plus été faits dans certains endroits et ils doivent être effectués sans plus tarder. Les 67 HA doivent être priorisés si la décision de le faire est prise. Le plan d’urbanisation de la capitale doit être revu et l’arrêt des remblaiements doit être maintenu. Les questions sociales ne doivent pas être négligées à cause de l’augmentation rapide du sous prolétariat urbain. La tâche de celui qui va se trouver à la tête de la CUA n’est pas facile. Il a accepté la charge avec abnégation. Les Tananariviens attendent de le voir à l’œuvre.
Patrice RABE
Surtout pas lui ! Il n’a ni la poigne , ni la stature , ni la compétence et ni le charisme pour gérer la capitale . C’est un MPISOLELAKA » manarapenitra » et c’est tout ! Un des sénateurs » couilles molles » qui ont retiré la demande d’avis de la basse cour constitutionnelle sur l’article 24 de la constitution et ça résume tout …