Le 25 novembre marque le début des 16 jours d’activisme, mais aussi la journée internationale de la lutte contre les violences envers les femmes. Sensibilisation et informations sont essentielles pour que la femme soit protégée contre les violences.
25 novembre, journée internationale pour l’élimination de la violence envers les femmes, est une occasion pour toutes les institutions et entités engagées dans l’élimination de ce fléau, pour rappeler que la violence est parmi nous. Cette journée marque également le début des 16 jours d’activisme, une croisade menée pour sensibiliser et parler de toutes les formes de violence, à l’égard des femmes en particulier, mais de la violence en général. A Madagascar, la célébration officielle s’est tenue à Ambanja le 24 novembre, et le thème de l’année est « Femme protégée contre les violences, femme qui avance avec assurance », en présence du ministre de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, Johasy Eléonore et du Représentant a.i de l’UNFPA à Madagascar, Bernard Coquelin. Cette célébration a été marquée par plusieurs activités dont un carnaval, des stands d’exposition, des animations musicales, et une diffusion de film sur la violence à l’égard des femmes.
Violence conjugale. A Madagascar, une femme sur trois pense que l’homme a le droit de la battre pour une raison ou une autre. La culture et l’éducation collective qui donnent à la femme une fonction purement exécutive dans le foyer, et non de responsabilité et de décisionnaire, pourraient expliquer cela. D’autant plus qu’elles ne sont pas forcément informées sur leurs droits, mais plus sur leurs devoirs. La violence conjugale fait partie des violences les plus discrètes, pourtant l’une des plus importantes, puisqu’elles touchent toutes les classes sociales, toutes les catégories de personnes et toutes les ethnies. Souvent par honte et par peur du conjoit, elles se taisent. Des centres d’écoute et de conseil juridique ont ouvert leurs portes un peu partout dans le pays, des centres qui les aident à la fois juridiquement si elles ont besoin d’accompagnement pour les plaintes, ou pour tout autre besoin. Cette grande campagne de sensibilisation ne prendra fin qu’au mois de décembre.
Anjara Rasoanaivo
