La célébration nationale de la Journée internationale des droits des femmes s’est déroulée hier à Toamasina, dans la capitale de la région Atsinanana.
Une célébration en grande pompe, organisée sous le haut patronage de la Première Dame Mialy Rajoelina, et qui a vu la participation de 15 000 femmes et 400 associations de femmes venant des 24 régions. Comme à l’accoutumée, ce rendez-vous a été ouvert par un carnaval auquel ont participé des femmes de la Présidence, celles des différents Ministères et institutions, du Système des Nations-Unies, ainsi que des organisations et associations féminines à travers le pays.
La gent féminine à célébré le 8 mars sous le signe de la solidarité, et dans une ambiance festive sous la chaleur intense de la Cité du Grand Port. À souligner en effet que le soleil était revenu à Tamatave après plusieurs jours de pluie. «Vehivavy miarina sy miray hina, firenena mandroso ». Tel était le thème retenu pour cette année. Il était en effet question d’investir dans la promotion de la femme pour accélérer le rythme du développement. Et ce, dans l’objectif de mettre à l’avant la contribution des femmes dans les actions de développement.
Solidarité. La Première Dame Mialy Rajoelina a débuté sa prise de parole par un poème évoquant les qualités et la force des femmes. La force physique mais aussi mentale, ainsi que la capacité de résilience qui les différencient des hommes. « C’est important de mettre en œuvre des projets permettant l’épanouissement et l’autonomie des femmes afin qu’elles puissent contribuer pleinement au développement », a martelé la Première Dame. Mais selon elle, pour y parvenir, la solidarité féminine est primordiale. Il faut que les femmes se donnent la main pour se tirer vers le haut. Mialy Rajoelina encourage ainsi les parents à scolariser leurs jeunes filles et à éviter l’abandon scolaire précoce pour les permettre de réaliser leurs rêves, mais aussi de bien éduquer les garçons dès leur plus jeune âge afin qu’ils sachent respecter les femmes.
Dignité humaine. La célébration de la Journée internationale des droits des femmes cette année est tombée dans le contexte particulier de la recrudescence des cas de viols à travers le pays. La Première Dame, marraine de la lutte contre les violences basées sur le genre a touché mot sur ce fléau. « Ce sujet me tient particulièrement à cœur », affirme-t-elle tout en se demandant au passage comment peut-on commettre ces barbaries et ces actes inouïs contre des bébés et des enfants en bas âge ? Des faits que Mialy Rajoelina, qui se propose en porte-voix des victimes innocentes, condamne fermement. « Je condamne les violences, je condamne les viols, je condamne les actes de barbarie car les viols piétinent la dignité humaine, bafouent les droits humains et détruisent la vie des enfants innocents ». L’épouse du chef de l’Etat a déclaré hier qu’elle continuera de mener une lutte acharnée contre les viols d’enfants. Désormais, elle prendra en charge les soins des enfants victimes des viols. Elle appelle ainsi les mères à prendre toutes les mesures pour défendre leurs enfants, mais aussi les parents, la Société, les enseignants et éducateurs, la société civile, les Forces de l’ordre, les magistrats, les défenseurs des droits de l’homme, et l’Etat à se donner la main pour lutter contre les violences et les viols.
Marraine. Mialy Rajoelina lance surtout un vibrant appel pour une intransigeance des autorités étatiques dans l’application de la loi. Il ne faut accorder aucune tolérance contre les violeurs, soutient-elle. En effet, la Première Dame exige des sanctions sévères contre ces derniers. La veille, son époux-président Andry Rajoelina s’était déjà exprimé sur la question en insistant sur l’application de la castration contre les auteurs de viols. En tant que marraine de la vaccination, la Première Dame Mialy Rajoelina a aussi profité de cette occasion pour relancer une sensibilisation à la vaccination des enfants pour lutter contre les maladies infantiles. L’année prochaine, ce sera la ville de Mahajanga qui accueillera la célébration officielle du 8 mars.
Davis R
Le journaleux HIRAKIRAKA en digne reporter PRAVDA nous saoule avec ce folklore minablement éphémère pour jouer les bonnes consciences . Cette dame a-t-elle pris la mesure de ces slogans creux en oubliant que son mari le grand Rainilainga du pays est l’initiateur des violences et des exactions sur des manifestants pacifiques du Hetsika fotsy ? Elle devrait commencer à ruminer sur les rudiments de la démocratie et des droits de l’homme avant ses propos démagogues et hypocrites !
Voici donc la raison pour laquelle le vol Tana/Nosy bé prévu mercredi a été finalement annulé à 19 heures passées après avoir été « retardé » toutes les 2 heures depuis 14 heures.
NB : les passagers devaient être à Ivato à 12 heures.
Quel mépris !