Il est actuellement à Diego-Suarez, après avoir sillonné l’île aux Parfums. Il prévoit des échanges avec les différentes entités de la ville, un almanach chargé !
Fidèle à ses principes
Il rassure les Diégolais . « Jamais je trahirai Antsiranana. Je serai toujours son porte-voix. Cette ville me tient beaucoup à cœur », a-t-il souligné. De ce fait, il a effectué des descentes pour voir de ses propres yeux la réalité. Une fois reçu par les autorités locales le vendredi 15 mars dernier, le lendemain, il a parcouru Ambilobe jusqu’à Antanimiavotra en passant par Antsôha… Entouré de jeunes avec de l’énergie et entièrement dévoué, il les encourage en leur offrant des outils et du matériel de travail. En guise de remerciement, un jeune universitaire approuve son soutien, « Nous sommes votre canne sur laquelle vous pouvez vous appuyer… Nous sommes avec vous, prêts à vous suivre ».
Par ailleurs, Kassimo Jaotombo a également avancé son point de vue par rapport à la situation politique du pays, et celle de la partie septentrionale, lors de son entretien avec les journalistes. Sa vision est claire, il faut être proche du régime « pour faire avancer les choses ». « La population de Diégo a besoin d’une personne capable d’apporter des solutions à ses problèmes. Un dissident ne pourra guère le faire… Moi, je travaille avec le gouvernement, cela me permettra de porter réellement l’aspiration des habitants de ma ville. Je ne serai jamais une girouette. Je ne vais pas retourner ma veste », a-t-il expliqué.
Acteur social
Ce politicien prouve sa loyauté en faisant honneur à ses engagements qui se concrétisent par des actions. Les résidents du fokontany Ambalakazaha se souviennent de l’intervention de l’équipe de l’ADERA, (Association pour le Développement et de l’Environnement de la région d’Antsiranana), il y a deux mois, ayant pris l’initiative d’acheter trois motopompes pour évacuer les eaux boueuses qui engloutissent une partie des domaines privées.
Force est de noter que ce fanôrolahy, l’homme fort de la grande ville du Nord, a été bien longtemps adoubé par les raiamandreny, les notables de la région puisqu’il a fait ses preuves. C’est une des raisons pour laquelle on l’appelle Baba, le parrain, en raison de sa générosité. Évidemment, c’est ce père qui a subvenu au besoin de ses compatriotes.
Iss Heridiny