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mardi, novembre 26, 2024
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Plainte contre les parents Andriatongarivo : La défense demande le dessaisissement de la Gendarmerie au profit de la Police    

Les trois sœurs d’Andry Andriatongarivo également convoquées à Fiadanana.

Dans l’affaire opposant Andry Andriatongarivo à Lalatiana Rakotondrazafy, toute la famille Andriatongarivo se trouve embarquée dans une histoire à rebondissements.

Le père et la mère de Andry Andriatongarivo ont été convoqués par la Gendarmerie et auditionnés par les enquêteurs de la section de recherches criminelles, à Fiadanana, le 13 mars dernier. « Si Andry Andriatongarivo, principal concerné est poursuivi pour  « dénonciation calomnieuse », les parents ont subi plusieurs heures d’audition après que les gendarmes les aient qualifiés de complices de leur fils », indiquent ses avocats tout en précisant que « l’audition des parents s’est portée sur des faits qui n’ont rien à voir avec ce qu’est réellement une dénonciation calomnieuse, infraction prévue par l’article 373 du code pénal ». Effectivement le principal mis en cause et ses avocats ont été informés qu’une plainte dressée contre son épouse pour des faits de tentative de meurtre, d’association de malfaiteurs et de maltraitance d’enfants a été classée par le parquet d’Antananarivo. « Aucun autre fait ne pourrait ouvrir la voie à une poursuite à son encontre pour dénonciation calomnieuse », ajoutent-ils.

Fuite de documents

« Les parents se sont vus être accusés et admonestés par les enquêteurs de la responsabilité de la fuite sur les réseaux sociaux d’une photo de leur fils dans les locaux de l’infirmerie de la prison d’Imerintsiatosika, d’un enregistrement sonore dans lequel la voix de la plaignante est parfaitement identifiée et identifiable et enfin de leur convocation à se présenter devant les enquêteurs », enchaînent les avocats qui précisent qu’ « ils sont aussi accusés à tort d’être entrés en contact avec un chroniqueur politique résidant à l’étranger qui a diffusé l’enregistrement sonore ». «Tous ces faits mis sur le dos des parents, ne sont en aucun cas constitutifs d’infraction de dénonciation calomnieuse, ni d’infraction tout court d’après les avocats de la famille », a-t-on souligné. Ainsi les avocats crient à un détournement de l’objet de la plainte initiale dressée contre le fils, en un moyen de pression et d’intimidation de tous les membres de la famille pour que le silence soit gardé face aux abus subis par Andry Andriatongarivo toujours écroué à la prison de haute sécurité d’Imerintsiatosika. Les enquêteurs ont aussi fait comprendre aux parents que continuer à médiatiser le cas de leur fils pourrait impacter négativement sur ses conditions de détention.

Trois filles

À l’issue de leur audition qui a duré toute une journée, les parents se sont vus remettre trois autres convocations destinées à leurs trois autres filles, pour se présenter toujours à Fiadanana le lendemain, soit le 14 mars 2024 dernier, toujours pour s’expliquer sur leur éventuelle implication dans la fuite de ces documents. C’est donc tout le clan Andriatongarivo qui fait l’objet d’une enquête suite à la plainte formulée par la porte-parole du gouvernement, plainte qui est à la base dirigée uniquement contre le fils. Joint au téléphone, un proche de la famille déclare être attristé par la tournure des évènements et par les actions menées par Lalatiana Rakotondrazafy contre ses beaux parents et ses belles sœurs, alors que toujours selon ce proche de la famille, ces « raiamandreny » l’ont toujours considérée comme leur propre fille. Et ce proche de continuer, « il est regrettable de constater qu’aucune forme de dialogue et tentative d’apaisement ne soit engagée, au contraire des actes d’intimidation ».  Les avocats déclarent avoir conseillé aux trois filles de ne pas donner suite à leur convocation, dans l’attente de la suite donnée à la lettre qu’ils ont envoyée au procureur de la République, demandant à ce que le traitement de cette affaire soit ôté à la Gendarmerie et attribué à la Police pour plus d’impartialité, d’où la décision de demander le dessaisissement de la section de recherches de la Gendarmerie nationale au profit de la Police. Les conseils de la famille espèrent que le parquet puisse donner une suite favorable à leur demande et que le dossier soit traité d’une manière objective et dans la stricte observance de la loi et des règles de procédure. Ces avocats ont aussi tenu à rappeler qu’une plainte est toujours pendante contre la ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, mais le dossier ne bouge pas contrairement à celui dans lequel leurs clients sont mis en cause. En essayant tant bien que mal d’avoir la version de l’autre partie, nous n’avons jusque là eu des réponses favorables.

Julien R.

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1 COMMENTAIRE

  1. Baomaba korotamby et ses généraux qu’il a placés au gouvernement agissent comme les SS et le centre GESTAPO Fiadanana en est la preuve avec toutes ses convocations à la pelle ! Même si on n’a pas d’atome crochu avec l’incarcéré , la justice doit être équitable et non instrumentalisée par BM porte-parole  » particulier  » !

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