La huitième édition du Trail d’Ibity a réservé une grande surprise ce dimanche avec le retour de Rivosoa “Mamie” Andrianirina Hobilalaina. Ce sociétaire du club CAMI Itasy a enregistré un record impressionnant de 2h 22 min 58 sec sur le parcours très technique de 30 kilomètres. Ce chrono est nettement plus rapide que le temps de 2h 34 min 25 sec, établi par Jean Claude l’année dernière. Engagé dans la catégorie Master 0, Mamie a couru en solitaire et a pleinement profité du parcours époustouflant d’Ibity. Il a largement devancé Narcisse et Hajanirina, qui ont terminé respectivement à la deuxième et à la troisième place, avec un écart de plus de dix minutes. Ce résultat témoigne de son expérience en tant que coureur international, détenteur du record de la première étape de la Diagonale des Fous à La Réunion en 2023. « Mon avantage réside dans le fait que je m’entraîne régulièrement dans un environnement géographique adapté au trail chez moi à Ampefy. Je suis polyvalent car je suis également marathonien », a-t-il fait savoir. Sa dernière participation au Trail Ibity remonte à la deuxième édition. Actuellement, Mamie se prépare pour sa première sortie internationale de la saison lors du Trail des Volcans de La Réunion, qui aura lieu le 1er mai.
Le Trail Ibity, organisé par l’association Antenna Technologies Antsirabe (A.T.A), a tenu ses promesses ce dimanche. L’événement a rassemblé plus de 3 000 passionnés de trail à Antsirabe, avec la participation de 1 900 trailers amateurs et professionnels sur des parcours de 2 km, 12 km et 30 km. Comme chaque année, le Trail Ibity vise à lever des fonds pour soutenir la lutte contre la malnutrition, en particulier à la Maison de la Nutrition Ibity, qui prend en charge les enfants atteints de malnutrition chronique dans la commune. En plus d’être une initiative caritative, cet évènement contribue également à la promotion du tourisme durable en faisant découvrir la Nouvelle Aire Protégée Ibity, située à 25 km d’Antsirabe et abritant une riche variété d’espèces endémiques grâce à la collaboration avec l’ONG MBG.
Manjato Razafy