Il devient viral. Ses publications sont très suivies avec des effets parfois immédiats. Une situation qui sert les uns et gêne les autres. Récemment, il a partagé sur son réseau social un cas d’abus de pouvoir notamment lorsque le préfet de Tamatave a organisé une réunion secrète à Antanambao-Manampotsy en donnant une consigne aux fonctionnaires de faire élire son candidat (indépendant) à la législative. Un fait qui n’a pas échappé à l’influenceur Kamy et qu’il a balancé à la minute qui suit. Une semaine plus tard, le dernier Conseil des ministres a limogé le haut fonctionnaire. Une chose qui démontre que la publication virale de Kamy est suivie jusqu’en haut lieu ou encore dans les instances de décision sur la gestion de l’Etat. Le journaliste chouchouté par le tout Toamasina devient sous un autre angle l’enfant terrible de l’Atsinanana. Véritable caisse de résonance pour les faibles, il inspire la peur aux puissants et devient une balise, voire une bête noire pour les autorités. Cette triple facette n’est pas facile à gérer, mais il le fait avec fierté.
D.R