Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique (MTEFoP) se montre intransigeant quant à l’application des salaires minima d’embauche fixés pour cette année 2024 (décret n°2024-794 du 16 avril 2024). Sous l’impulsion de la ministre Hanitra Fitiavana Razakaboana, les descentes dans les lieux de travail (inopinées ou programmées) pour contrôle de l’application de la loi se multiplient et s’intensifient au niveau de l’Inspection du Travail. Ainsi, faisant suite à la célébration de la fête du travail, une délégation conduite par la ministre du Travail a effectué des descentes sur terrain de ce genre au niveau de quelques sociétés à vocation commerciale du centre ville. D’emblée, il s’est avéré que la plupart des employeurs, les réticences senties et ressenties durant cette opération coup de poing mises à part, ont pris acte de la fixation desdits salaires minima suivant le principe du dialogue social tripartite (Etat/Employeurs/Employés).
Actions prioritaires. A entendre la ministre, son département s’en tient au pilier n°1 de la vision présidentielle du développement portant sur la valorisation du capital humain ; aussi bien au niveau du secteur privé que du secteur public. D’où, entre autres, les actions prioritaires déployées en ce moment par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, et notamment le projet d’extension de la protection sociale aux travailleurs indépendants ou non salariés, en bonne voie de mise en œuvre actuellement. Mais encore, le programme de restructuration de la gestion des ressources humaines de l’Etat développé dans le cadre des 100 jours présidentiels par la Direction générale de la Fonction publique, au stade actuellement d’étude de faisabilité du redéploiement des agents de l’Etat selon les besoins en termes notamment de compétences des employés alors répartis rationnellement au niveau des différentes régions.
Recueillis par Dominique R.