Prévu se tenir les 4 et 5 mai dans l’ensemble du pays, le concours d’entrée dans la Police nationale s’est déroulé dans le calme. En général, tous les candidats inscrits ont répondu présent à l’appel malgré quelques anomalies constatées au niveau de certains centres d’examen dont l’existence des retardataires. Des problèmes qui ont été résolus grâce aux divers dispositifs bien établis par les organisateurs, si l’on ne cite que les mesures de sécurité au niveau de chaque centre d’examen. Des policiers y ont été déployés pour faciliter l’accès et la circulation dans chaque site.
Contrôle strict
Au total, 16 101 candidats ont été retenus à participer à cet examen dont l’objectif est de recruter 20 élèves commissaires de police, 150 inspecteurs de police et 1 000 agents de police. Samedi 4 mai matin, le ministre de la Sécurité publique, le Contrôleur général de police (CGP) Herilala Rakotoarimanana accompagné de staff et le directeur général de la Police nationale, le CGP Dany Marius Rakotozanany ont visité les centres d’examen destinés à accueillir les candidats pour la ville d’Antananarivo, à savoir le CEG Ampefiloha, le CEG Antanimbarinandriana, le Lycée Jean Joseph Rabearivelo, et le Lycée moderne Ampefiloha. C’est une occasion pour le ministre d’apporter des précisions sur les étapes effectuées dans la préparation de ce concours dont les mesures prises pour avoir un examen propre et transparent. A ce sujet, le coordinateur de l’inspection général de la police, le CGP Rakotomalala Andriamarolahy a parlé du contrôle strict exercé par les responsables dans la sélection des dossiers des candidats à autoriser à participer à ce concours. Cela a permis de découvrir des faux diplômes et des documents falsifiés dans les dossiers de certains candidats malintentionnés. Des faits qui devraient faire l’objet d’enquête, souligne cet officier général de police.
Caméras de surveillance
Parlant toujours des mesures prises pour instaurer la transparence dans cet examen, toutes les salles d’examen de ce concours ont été équipées de caméras de surveillance et des vidéoscopes. En communication directe avec un quartier général installé au siège du ministère de la sécurité Anosy, ces appareils ont permis de surveiller à temps réel les déroulements des épreuves dans tous les centres d’examen répartis dans toute île. L’utilisation de cette nouvelle technologie va être maintenue jusqu’à la fin de toutes les opérations à mener dans ce concours, a annoncé le ministre de la Sécurité publique durant sa visite de ce quartier général à Anosy.
Pour conclure, il convient de souligner que la police nationale collabore étroitement avec le Bureau indépendant anti-corruption dans l’organisation de ce concours.
T.M.