Le gouvernement comorien ne s’oppose aucunement au rapatriement des quatre cent (400) tortues, appréhendées sur leur territoire la semaine passée.
Les faits qui ont circulé sur les réseaux sociaux ont finalement été officiellement confirmés par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable. Par faits, l’on parle de la saisie de quatre cent tortues aux Comores vers la fin de la semaine dernière. Une saisie « record » selon un média comorien, qui a relayé les informations. Il aurait donc fallu quelques jours au pays pour s’assurer de la véracité de ce cas. Interrogé sur la suite que va prendre cette affaire, Max Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement Durable, apporte quelques explications. « Les deux parties, surtout les Comores, se sont convenues qu’il faut rapatrier, dans les plus brefs délais, ces animaux », a-t-il fait part à la presse lors du lancement officiel de la « 𝑪𝒐𝒏𝒇é𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆 𝑽𝒂𝒓𝒖𝒏𝒂 𝟐𝟎𝟐/𝟒 » à Ambodivona hier. Selon Max Fontaine, « les Comores ne veulent pas bloquer le rapatriement de ces tortues ». Ce, dans la mesure où nos voisins de l’Océan Indien connaissent « l’importance, surtout culturelle de ces animaux pour Madagascar ». Le rapatriement devrait se faire rapidement, soit « ce mois même » si l’on s’en tient toujours aux dires du ministre malgache de l’Environnement et du Développement Durable.
Milieu
Le lancement de la Conférence Varuna 202/4 était également l’opportunité pour les parties prenantes à ce programme de débuter les consultations en vue de l’évaluation à mi-parcours dudit programme. Par ailleurs, des indicateurs seraient actuellement perceptibles. « Ce qui était le plus important ces deux dernières années était de construire une coalition d’acteurs », explique Jérémy Casteuble, Chef de l’Unité biodiversité-Expertise France. A cela s’ajouterait la « mise en réseau de gestionnaires d’aires marines protégées des différents territoires de l’Océan Indien qui travaillent ensemble, s’échangent, se partagent des expériences ». Soit, à peu près 90 gestionnaires d’aires marines protégées, éparpillés dans les pays de l’Océan indien. L’idée serait ensuite « d’insérer ce réseau à l’échelle régionale dans le but de mettre ces gestionnaires d’aires marines protégées en relation avec d’autres acteurs » au niveau continental par exemple. L’un des autres objectifs du programme consisterait également à « extravertir les résultats de recherches scientifiques » de façon à ce que ceux-ci puissent être utilisés par le secteur privé ou encore en marge des politiques publiques.
José Belalahy