La situation au Proche Orient est toujours aussi préoccupante car il n’y a, pour le moment, aucun espoir de voir un arrêt des hostilités entre Israël et le Hamas. Un plan de cessez-le-feu avait été proposé par Joe Biden. Il avait, disent les Américains, été accepté par Benyamin Netanyahu. Le Hamas avait donné une réponse officielle à la proposition. Il demandait un cessez-le-feu permanent et un retrait permanent des troupes israéliennes de la bande de Gaza. Certains médias de l’État hébreu ont tout de suite conclu que l’accord était rejeté. Les opérations militaires continuent.
Un espoir de paix qui s’éloigne
Le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, multiplie les efforts pour arriver à une solution positive au conflit. Il a annoncé mercredi que Benyamin Netanyahu avait réaffirmé son engagement pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Il a aussi trouvé que la réponse du Hamas était un signe encourageant mais non concluant. Il estime donc que la balle est dans son camp. Le plan de Joe Biden préconise un retrait israëlien des principaux centres de populations et un cessez-le-feu de six semaines, qui sera prolongé au fur et à mesure des négociations. Néanmoins, les actions offensives de l’armée israélienne continuent. Elles se sont déclenchées au sud Liban où des raids aériens ont eu lieu. Un commandant Hezbollah a trouvé la mort durant une frappe contre un convoi de camions citernes. Une pluie de roquettes s’est abattue sur la région frontalière en représailles. La plupart ont été interceptées, mais de nombreux incendies sont survenus. Les dirigeants du Hezbollah assurent que leurs combattants vont accroître leurs attaques contre le nord d’Israël. C’est donc maintenant un nouveau front qui s’ouvre pour l’État hébreu. L’espoir d’un arrêt des hostilités dans la région est donc en train de s’éloigner, mais les diplomates qui mènent les négociations continuent patiemment leur travail.
Patrice RABE
