C’est une nouvelle péripétie de l’actualité de la vie politique française qui a eu lieu, hier, avec la constitution du nouveau front populaire qui se dresse résolument contre le RN et ses alliés. Le bloc des partis de gauche entend s’opposer dans toutes les circonscriptions aux candidats investis par le parti de Jordan Bardella. L’union des formations qui le composent ne s’est pas faite non sans mal, mais la détermination de ses membres semble inébranlable et ils parleront d’une même voix durant la campagne électorale.
L’entrée dans la bataille du nouveau front populaire
La gauche française a senti le danger qui se présentait à elle. Les différends entre les formations politiques qui la composent étaient nombreux. La France Insoumise, accusée d’extrémisme par ses adversaires de gauche et de droite, a été pour beaucoup un sujet de préoccupation. Les prises de position de certains de ses membres jugées antisémite ou prohamas ont indisposé de nombreux hommes de gauche. Mais devant le risque de voir le RN arriver au pouvoir, les animosités ont été mises au rencart. Les discussions ont été très vives, mais la nécessité a fait loi. Hier matin, l’annonce d’un accord entre toutes les forces de gauche a été annoncée. L’ancien président François Hollande était même monté au créneau pour afficher sa volonté de stopper le RN. Le socialiste Raphaël Glucksmann qui s’était fait traiter durant la campagne des Européennes, de sale juif et de capitaliste par certains membres de LFI, s’est félicité de la conclusion de l’accord. L’ancien Premier ministre Manuel Valls a été l’un des seuls à s’offusquer de cette participation de LFI au bloc des gauches. Le nouveau front populaire va présenter une candidature unique partout. La liste a déjà été établie. A partir de maintenant, les membres parleront d’une même voix. La question des premiers ministrables n’a pas été évoquée, mais Jean Luc Mélenchon a affirmé sa disponibilité.
Patrice RABE
La Gauche aurait pu gagner mais son programme économique tout comme celui du rassemblement national est délirant , irrationnel et budgétivore . On s’achemine vers une majorité relative et La France sera ingouvernable . Macron porte l’entière responsabilité par un jeu de poker sur les institutions de faire courir le risque de favoriser l’arrivée du RN au pouvoir . La droite républicaine sera laminée et joue son existence . JUPITER avec sa grenade dégoupillée dans leurs jambes a oublié que ces élections législatives coïncident avec les JO et la présence de Bardella comme PM mettra la France avec des manifestations très préjudiciables à ces jeux .