Face à la pauvreté et à la difficulté d’entreprendre, beaucoup se ruent dans l’exploitation de carrières. Leurs activités sont parfois illicites, d’après la Police des mines.
L’exploitation illicite de ressources minières se prolifère, a annoncé hier les responsables auprès du ministre auprès de la Présidence en charge des Ressources Stratégiques. D’après les explications, trois zones sont concernées par l’existence de carrières dont l’exploitation est illégale. « Ces sites se trouvent à Fianarantsoa, Toamasina et Antsiranana. Ces exploitations illicites se font sous plusieurs formes. D’abord, il y a les exploitants qui exercent dans une zone appartenant à d’autres titulaires de permis ; ensuite, ceux qui exploitent sans permis ou le phénomène de ruée ; et la plus grave est l’exploitation dans les aires protégées qui est considérée comme un crime », a affirmé Jean de Dieu Rakotondramihamina, directeur de la Police des Mines.
Suspendue. Pour sa part, le DG des Ressources Stratégiques, Panphile Rakotoarimanana a noté que la délivrance de permis d’exploitation minière a été suspendue, depuis la période de Transition, justement pour lutter contre les exploitations abusives. Par ailleurs, une stratégie est déjà en œuvre, pour éradiquer ces exploitations illicites. D’après le directeur de cabinet du ministère, Ratsarazaka Ratsimandresy Andrianina, cette stratégie cible les réseaux, depuis les petits exploitants d’or, jusqu’aux grands commerçants. Bref, la lutte se poursuit et ses résultats sont attendus.
Antsa R.
