Alors que la plateforme pour la majorité présidentielle est encore dans l’euphorie après avoir obtenu la majorité absolue aux dernières législatives, les plateformes de l’opposition ont commencé le bilan.
« La lutte continue ». Tout comme à l’issue de la dernière présidentielle, les militants de la plateforme Firaisankina et surtout ses élus restent encore déterminés à poursuivre le Tolona, la lutte. « Beaucoup reste à faire. Il n’y a pas de quoi se désespérer. Il s’agit d’une étape et non un objectif », a ainsi indiqué Fidèle Razara Pierre, député Firaisankina réélu dans la circonscription d’Ambatondrazaka, sur les ondes de l’Az Radio, hier. Une idée qu’un bon nombre d’élus Firaisankina partage malgré leurs performances mitigées lors du scrutin législatif du 29 mai. « Il est temps de définir un nouvel objectif mais surtout d’unifier nos forces car le chemin de la victoire est encore long », a poursuivi l’élu d’Ambatondazaka qui a appelé tous les partisans de l’opposition à ne pas baisser le bras. Hier, tout en félicitant les 22 candidats Firaisankina élus officiellement, Marc Ravalomanana, co-leader de la plateforme a, quant à lui, soutenu que « même si l’objectif n’est pas encore atteint, la lutte continue ». Il a invité les Malgaches à ne pas perdre l’espoir.
Majorité. Faire des dernières législatives le second tour de la dernière présidentielle était le défi de la plateforme Firaisankina depuis le début du mois de janvier. Un défi qui semble trop ambitieux au vu du nombre de candidats qu’elle a pu mettre sur les starting-blocks. Au total, le Firaisankina n’a pu aligner que 68 candidats. Il était absent dans presque la moitié des circonscriptions. De ce premier défi découlent d’autres objectifs comme la conquête de la majorité à l’Assemblée nationale afin de proposer le nom du futur Premier ministre. Avec ses 68 candidats, il s’agit d’une bataille perdue d’avance et les résultats officiels proclamés par la Haute Cour Constitutionnel, ce jeudi, l’ont confirmé. Le ratio est très faible pour que cette plateforme de l’opposition prétende être la première force politique du pays.
Revanche. Les dernières législatives ont notamment redéfini le rapport de force sur l’échiquier politique malgache. En appliquant la règle du « winner takes all », la domination de l’IRMAR est incontournable. La plateforme Firaisankina doit trouver la bonne formule pour pouvoir peser politiquement. En tout cas, avec les élections communales qui se profilent, le Firaisankina peut encore prendre sa revanche. Il peut profiter de la contre-performance de l’autre aile de l’opposition, le Kolekitifa an’ny Malagasy, pour s’accaparer à lui tout seul la sympathie de tous ceux qui sont contre ce régime. En effet, en se séparant du Firaisankina et en se présentant aux élections législatives, le Kolekitifa an’ny Malagasy a organisé ses propres funérailles politiques. Quoi qu’il en soit, la division qui s’est produite au sein de l’opposition a en quelque sorte parasité la performance du Firaisankina tout comme celle du Kolekitifa.
Julien R.
Une euphorie » mal placé » des mpisolelaka volomboasary voavidy vola mapnangan-tànana avec le coup de pouce et les magouilles du président de la basse cour constitutionnelle un braconnier des flamants roses et un corrompu » be vata » . Firaisankina ne doit pas se contenter de la victoire » étriquée » de ses principaux militants de première ligne mais ferait mieux d’être solidaire et d’AGIR avec tous ceux ou celles dont la victoire a été » volée » afin d’avoir une majorité absolue dans un parlement croupion qui va amender la constitution pour que Rainilainga le président » vazaha taratasy » perdure au pouvoir avec son incompétence et sa mégalomanie !
Ouais bof, ils ont tout faux, déjà leur première erreur fût de boycotter les élections à cause de la double nationalité du président, ce n’est pas là dessus qu’il fallait se battre, d’ailleurs ça n’a pas marché ils se sont tous grillés, ensuite les législatives en essayant de monter une plateforme d’opposition bidon, ce genre de chose ne pouvant pas fonctionner car trop de personnes ont des égos démesurés, se servant des autres et les jetant quant ils en ont plus besoin, le pire c’est qu’ils ne comprennent même pas que leurs façons de faire se retournent contre eux…