Trois jours après le second tour des élections législatives, la situation politique est relativement confuse. La question de la formation d’un gouvernement qui va prendre en charge l’avenir du pays reste posée. Avec un Nouveau Front Populaire tiraillé entre la LFI qui fait pression pour la nomination d’un Premier ministre issu de ses rangs, un parti socialiste et des écologistes qui tiennent des propos plus modérés, les membres du camp présidentiel sont limités dans leurs initiatives pour mettre en place une coalition de gouvernement. Les positions sont pour le moment figées. La France est ingouvernable , mais les efforts déployés par certaines grandes figures politiques pour sortir de l’impasse seront peut-être payants avec le temps.
Une situation difficile A débloquer
Le président Emmanuel Macron est resté très discret après ce deuxième tour. Il a pris acte des résultats de ces élections et il a décidé de maintenir Gabriel Attal qui avait posé sa démission au poste de Premier ministre. Le gouvernement reste en place et expédie les affaires courantes en attendant que la situation politique s’éclaircisse. Il ne veut pas prendre de décisions dans la précipitation. Le Nouveau Front Populaire insiste pour qu’un des siens soit nommé à Matignon. Jean Luc Mélenchon a adouci ses propos et insiste pour que ce soit lui qui soit désigné. Mais comme tous ses camarades, il veut que le programme du NFP soit intégralement appliqué. Le camp présidentiel veut constituer une coalition qui va des LR à la gauche modérée en passant par le centre. Les dirigeants politiques se sont succédé sur les plateaux de télévision pour proposer des alternatives raisonnables. Les échanges ont parfois été vifs entre les interlocuteurs et on a l’impression que l’idée de la constitution d’un bloc central fait son chemin. Chacun est conscient de la nécessité de négociations pour débloquer la situation. Le temps permettra certainement de mettre en place une plateforme de gouvernement fiable.
Patrice RABE
C’est un jeu démocratique sain dans un parlement sans groupe parlementaire qui a la majorité absolue . La course contre la montre est engagée et la fumée blanche sortira incessamment pour le NFP avec le nom du premier ministre proposé issu de leur rang . Emmanuel Macron sera au pied du mur car créer un bloc central composé des macronistes avec LR s’avère compliqué avec le refus catégorique de Laurient WAUQUIEZ et de François-Xavier BELLAMY . Par contre les règles démocratiques veulent que la majorité relative va servir à une légitimité pour Matignon même avec le risque de motion de censure à tout moment . Maintenir longtemps Gabriel ATTAL comme premier ministre est une manoeuvre malhonnête de détournement du verdict des urnes .
En tous cas l’enseignement de ce scrutin en France suite à la dissolution avec l’ arrogance et la légèreté affichées par Emmanuel Macron est une impasse pour l’instant . Par contre le rassemblement national donné grand gagnant n’arrive pas à briser le plafond de verre .
Le gouverneur de la France qu’est notre Rainilainga national n’aura jamais la lucidité et la clairvoyance d’intégrer dans ses gênes ce que la vraie démocratie signifie tellement il est embourbé dans sa petite personne d’apprenti dictateur et de manipulateur machiavélique obsédé par le pouvoir à tout prix . Le peuple Malgache va s’appauvrir davantage avec la couleur indigeste volomboasary partout d’un mégalomane !